#48 - Il était une fois ...

L'autre jour, en regardant un film à la télé, je ne pus retenir cette étrange réflexion ...

K : Pourquoi, boulet, pourquoi vas-tu dans la pièce pleine de vapeur d'eau, où l'on ne voit pas à 10 cm, alors que tu as entendu un bruit qui en provenait et que surtout, il y a un tueur en série féru de tortures en tous genres qui rôde dans la maison ?

PAF ! Coup de hache à travers la gueule.

K : Et voilà ! Voilà ! Tu l'as bien cherché celui là !

D'où ma réflexion : pourquoi, dans les films ( ou dans les livres ), y a-t-il TOUJOURS des mecs qui meurent bêtement, surtout dans les thrillers et les films d'horreur.

Parce que quand tu y penses ... la vache ! On croirait que la moitié des personnages se partagent un unique neurone !

Si vous le voulez bien, faisons un petit tour des morts les plus connement traditionnelles.

ZOMBIES EN FOLIE

Le premier de tous est le pauvre abruti qui se fait mordre par un zombie et QUI NE LE DIT PAS ! On le connait bien celui là, puisqu'il est dans TOUS les films de zombies ...

Le mordu : Zut et flûte, je me suis fait mordre !
K : Ah ben aussi, ça t'apprendra à faire le cake, hein. On t'avait bien dit de ne pas ouvrir la porte de la maison à ta petite sœur qui bavait du sang. Pourtant, il y a des détails qui ne trompent pas : les cernes jusqu'au menton, les cheveux en vrac et une jambe en moins. C'est du bon sens, elle ne pouvait plus être très vivante... vivante.
Le mordu : Vite, un bandage en cachette pour faire disparaitre le sang qui gicle de mon bras !
K : Rhoooo ! Mais non ! Pas encore un connard !
Le mordu : Hop, ni vu ni connu, je ne dis rien à personne, ça va surement passer.
K : Mais à quoi tu penses, mec ? Tu sais bien que tu vas te transformer et que ça va foutre le bordel !
Le mordu : N'ayons l'air de rien ...
K : Y a pas d'espoir ! Et vous, là, les autres ! Y en a pas un qui a vu l'autre têtard se vider de son sang ?
Les autres : On s'en est bien sorti. Tout le monde va bien ?
Le mordu (sifflotant ) : Voui voui ...
Les autres : Super !
K : Mais non, rhooooooo c'est pas possible !

Et au bout de 10 minutes, ça rate pas ...

Jennifer ( elles s appellent toujours Jennifer ) : Hey, ça va ?
Le mordu ( blanc comme un cul ) : Coup ci, coup ça ...
Jennifer : Tu es encore choqué pour ta petite soeur ? Allez, viens, je te fais un calin !
K : AH MAIS NON, PAS LE CALIN ! CASSE TOI, COUNASSE, ET TIRE LUI PLUTÔT UNE BASTOS ENTRE LES DEUX YEUX ! TU VOIS PAS QUE ÇA PUE DU CUL ?

Donc là, on sait comment ça se finit. Au moment du calin, l'autre est définitivement devenu un zombie, il la mort, elle aussi se transforme. Les autres regardent partout sauf là où il faut, et ils se font sauter dessus par les deux horreurs, le héros sort sa kalach et ça fini en boucherie Bernard, avec de la tomate en morceaux jusqu'au plafond.

Et moi ... J'enrage, parce qu'au final, tu perds la moitié des survivants...

K : MAIS ... ROGNETUDJU ! J'VOUS L'AVAIS DIT, BANDE DE BOLLOSSOS !

LE TUEUR-MASSACREUR-TORTIONNAIRE-VIOLEUR-DE-POULPES

Pour faire simple :

- 1 manoir
- 1 tueur
- 15 personnes innocentes ( et stupides )

K : Bon, au début, je veux bien que personne n'ai prévu le coup. Mais maintenant qu'y en a deux qui ont succombé à la scie sauteuse et à la ponceuse de parquet, ça va peut être mettre les autres au garde-à-vous !
Les autres : Il y a un tueur dans la maison !
K : Bravo !
Les autres : Et si on le cherchait ?
K : Mais non ! Restez tous au milieu du salon, assis en rond en vous tournant le dos et en regardant le reste de la pièce. Demain il fera jour, et voilà, vous pourrez vous barrer d'ici.
Crétin n°1 : Oh ! Mon Dieu ! J'ai peur, je m'en vais d'ici !
Crétin n°2 : Nooooooon ! Ne va pas dans la forêt ! Je te cours après pour te rattraper !
K : STOP ! Crétin n°1, reste où tu es, et crétin n°2, si il se barre, laisse le crever tout seul !
...
Crétin n°1 ( qui s'est enfui dans la nuit ) : Enfin, me voilà dans la forêt sombre et humide ! C'est sûr que là, je suis sauvé ! Tiens, mais qu'est ce donc que ce petit bout de tissu blanc accroché à une cordelette ?
K : Ne fais pas ça ! Retourne à la maison !
Crétin n°1 : Et si je tirais dessus ?
K : NON !

CHKROUIK ! ( Un tronc d'arbre truffé de lames rouillées vient de lui atterrir dans le ventre à vitesse grand V ... )

K : BOULEEEEEEEEEET !
Crétin n°2 ( qui débarque à cet instant ) : Ahhhhhhh ! Noooooon ! Pourquoiiiiiiiii ?
K : Parce qu'il était aussi con que toi.
Crétin n°2 : Réveille toi, ne me dis pas que tu es mort !
K : Tu peux le secouer tant que tu veux, et même lui chanter " Tata Yoyo " en faisant des claquettes, il n'est pas prêt d'ouvrir les yeux.
Crétin n°2 : Non, je ne laisserai pas ta dépouille seule ici au fond des bois.
K : Et si tu t'occupais un peu de ton cas, plutôt ?
Crétin n°2 : Allez, c'est décidé, je te traine jusqu'au manoir, même si tu n'es plus que la moitié de ce tu fus autrefois, et sans regarder derrière moi en plus ...
K : Et pourtant, tu devrais ...
Crétin n°2 : Mon dieu, mais tu te vides, mon ami !
K : Ah bah oui, forcément, si tu tiens une bouteille par le goulot et que tu la coupe en deux d'un coup sec, le contenu se fait la malle vers le bas, hein ...
Crétin n°2 : Accroche toi à la vie !
K : Ça risque pas, tu vois pas qu'il est genre ... mort ? Regarde plutôt derrière toi !
Crétin n°2 : Tiens, le bruit du craquement d'une branche semblable à celui que fait un homme en marchant dessus qui retentit derrière moi. Tant pis, je ne regarde pas !
K : MAIS SI, RETOURNE TOI !

CLAC ! : Le bon piège à loup qui se referme sur la tête de CRÉTIN N°2 ...

Mais y a pire ! Il y a le grand face à face avec le méchant tueur !

Crétin N°3 : AH ! C'est toi le tueur !
Tueur : ET OUI !
Crétin N°3 : Je l'aurais jamais cru !
K : Ah ça, on a bien vu !
Tueur : Et oui ...
Crétin N°3 : Non !!
Tueur : Ben ... si .
Crétin N°3 : Mais ... Pourquoi?
Tueur : Blablabla ( excuse bidon ) .
Crétin N°3 : Mais que vas tu faire de moi ?
Tueur : Je vais t'étriper à tous vas ! MOUAHAHAHAHAHAHAHHAHA !!
K : Ben tiens ... le rire démoniaque qu'on attendait bien pas ... pas !
Crétin N°3 : Tu veux m'occire sans ton couteau, à mains nues, alors que tu es plus petit et plus chétif que moi, que tu es blessé et que tu boites ?
Tueur : C'est le plan ...
K : SAUTE LUI A LA GORGE, CONNARD ! VAS Y, BATS TOI, TU RISQUES RIEN, IL TIENT PLUS EN L'AIR, LE GARS !
Crétin N°3 : J'ai trop peur, je dois fuir !
K : ...

Et il le fait... pour mourir 10 mètres plus loin sur un piège débile que même une taupe aurait vu à 12 mètres dans le noir et le brouillard ...

LA TERRIBLE MALÉDICTION !

Bon, là, c'est le pire :

Quand un trou de balle fait ce qu'on lui a dit de ne pas faire sinon il va mourir dans d'atroces souffrances, et tous les autres aussi, d'ailleurs.

exemple :

Des jeunes partent en vacance dans une baraque paumée au milieu de nulle part. Évidement, dans la cave, ils trouvent un grimoire en peau humaine dont les textes sont écrits avec du sang ( humain aussi ) ... Et ça, ils le savent, parce que JUSTE A COTE DU BOUQUIN, il y a une lettre avec marqué, en gros, dessus :

SURTOUT N'OUVREZ PAS CE LIVRE, SINON LES PIRES DÉMONS VIENDRONT VOUS POURRIR LE CUL !

La bonne ambiance, quoi. Moi, déjà, rien qu'à voir la gueule de la masure à moitié en ruine, avec ses volets qui tombent, ses statues de squelettes dans le jardin et sa croix satanique gravée sur la porte en chêne massif, j'aurais fait demi tour direct, et je serai allé me plaindre au proprio.

Maintenant, si en plus on commence à me parler d'un bouquin qui, visiblement n'a pas l'air très catholique, et qui est susceptible de transformer mes vacances en cauchemar sanglant, je cherche même pas à comprendre. Je laisse le bouquin où il est, je ligote tout le monde dans la bagnole, et ZOU ! Direction Paname !

MAIS NON ! Les mecs, ils ouvrent le bouquin... Et après, ils s'étonnent que ce soit le bordel !

Mais bien souvent, c'est pareil !

K : ON T'A DIT DE NE PAS REGARDER CETTE CASSETTE VIDEO QUI REND FOU ! ET POURQUOI TU DIS 3 FOIS "BLOODY MARY" EN FACE D'UN MIROIR ALORS QUE TU RISQUES DE PERDRE TES YEUX ! ET TOI, LAAAAAAA, POURQUOI TU FAIS LE MALIN AU MILIEU DU CIMETIÈRE MAUDIT A 2H DU MAT, TOUT SEUL ?

Bref, à chaque fois c'est pareil, aussi j'aimerai bien que ça change...

Le méchant pourrait être un peu critique, pour une fois !

Crétin N°1 : Ahhhh, j'ai peur, je vais m'enfuir dans la forêt !!!
Méchant ( qui rentre dans la pièce ) : Hey ! Oh !
Tous : RHAAAAAAAAAAAAAAA !
Méchant : Fermez vos gueules et écoutez moi !
K : Bien dit !
Tueur : Z'en avez jamais vu des films d'horreur ? Et toi... Gro, gros groooooos lourdingue de la mort qui tue... pourquoi tu veux te barrer dans la nuit, hein ?
Crétin N°1 : Ben, parce que j'ai peur...
Méchant ( le gifle fortement, " SHLACK " ) : Tiens ! Ça va peut-être réveiller ton cervelet !
K : OUAIIIIII !!
Crétin n°1 ( se frottant vivement sa joue enflée ) : Mais heuuuu... J'ai peur, c'est tout ...
Tueur : Ah ! Parce que dans la forêt, t'auras moins peur, peut être ?
Crétin N°1 : Bahhhhh, j'sais pas.
Méchant : Et voilà, tu sais pas ! Et quand on sait pas, on ferme sa gueule et on évite de faire de la merde !
Crétin N°1 : ...
Méchant : Non mais... OH ! Franchement, ça devient vexant à la fin ! Alors vous allez réfléchir, maintenant, hein ! Ça suffit les conneries !
Crétin N°1 : Mais ...
Méchant : Pas de mais ! Je veux rien savoir ! Je vous préviens, les zozos, moi, là, je vais sortir de la pièce, mais je vous le dis tout net, si ça continue comme ça, ça va mal se mettre ! Moi c'est simple, j'me barre pour de bon et vous vous démerdez sans moi !

Voilà, là, pour le coup, ça serait enfin surprenant. A bon entendeur...

K

#47 - Au magasin Guess ...

Avant de commencer, je tiens à te présenter un nouvel intervenant qui fera son apparition de temps à autre dans mes histoires. Il s'agit en fait de ... La voix des ombres.
Qu'est ce que la voix des ombres ? Il s'agit en fait de l'expression de mon " moi " primaire, ce que j'aimerai dire ou faire en certaines circonstances et que, bien entendu, je ne peux pas ... dire ou faire ( car je suis un être civilisé ).
Nous appellerons cette voix intérieure ... V.O, ce qui n'est pas bien éloigné de son sens premier, à savoir " version originale ", puisqu'il s'agit de réflexions impulsives non censurées.

Ce n'est pas clair ? Vous allez vite comprendre, car voici, ci dessous, la mise en pratique...

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Aujourd'hui, je suis allé faire changer mon bracelet de montre au magasin Guess le plus proche de mon travail.
Personne n'aurait pu prédire qu'en poussant la porte, le destin m'offrirait une histoire à raconter sur un plateau, et pourtant ...

Alors pour une fois je vais commencer par la conclusion, c'est à dire :

JE N'AI JAMAIS, OH GRAND JAMAIS, VU DE MA VIE DES GENS PLUS AMORPHES QUE DANS CE MAGASIN !

Même une tortue sur le dos ET décédée serait plus vive que la tripotée de glandouillosses qui bossent là dedans. A EUX TOUS, ILS NE FERAIENT PAS SOURCILLER UN ENCÉPHALOGRAMME !

Je m'explique :

Dans l'inconscient collectif, changer un bracelet de montre est assez simple.

1) Tu rentres dans le magasin concerné
2) Tu montres ta ... montre au vendeur et tu lui demandes si il peut te changer le bracelet.
3) Ils l'ont sur place, c'est bien, tu passes à la phase 5. Si ils ne l'ont pas, tu le commandes et tu t'en vas.
4) Tu reviens plus tard chercher ta montre réparée
5) Tu paies et salut la compagnie.

Normalement, si il y a un peu de monde dans la boutique, tu en as pour un quart d'heure dans le pire des cas.

Oui mais là ... NON ! C'eut été trop facile, mon bon seigneur !

Voilà ce qui s'est passé.


1) Tu rentres dans le magasin concerné.

Bon ben là, rien de bien intéressant. J'étais accompagné d'une de mes collègues, Laura, que je remercie pour sa patience.
Fait intéressant tout de même : Nous sommes 7 dans le magasin... Nous deux et cinq vendeurs.

2) Tu montres ta ... montre au vendeur et tu lui demandes si il peut te changer le bracelet.

Vendeur : Bonjour.
K : Bonjour monsieur, je voudrais changer le bracelet de ma montre, s'il vous plait.

Il l'examine dans un sens, dans un autre, puis re dans un sens et re dans l'autre ... quand je vois qu'il s'apprête à repartir pour un 3e tour ( c'est pas un moteur de bagnole qu'il avait sous les yeux non plus, hein ... ), j'interviens.

K : Alors ?
Vendeur : Bon ... Et bien en fait, il s'agit d'un modèle d'une ancienne collection, d'il y a un an ou deux.

V.O : C'est bien, c'est bien, je me fouts un petit peu de l'historique là, tu l'as ou tu l'as pas, le bracelet, et puis c'est tout, connard !

Vendeur : Heuuuuu ... ben du coup, je sais pas si on peut encore l'avoir.
K : Ah ...
Vendeur : Sinon, on a d'autres bracelets hein, regardez sur cette montre là ( pas DU TOUT le même truc, et visiblement le cadran de ma montre n'aurait jamais pu être fixé dessus ) ...
Laura : Je ne suis pas sûr que ça irait, hein ...
Vendeur : Bah ... ah oui, c'est vrai.

V.O : Mais c'est quoi ce légume sur lequel je suis encore tombé, moi ?

Vendeur : Je vais demander à ma supérieure...

Donc là, déjà, boum ! 5 minutes au compteur pour rien. A ce moment, tu t'attends à ce que le gars se presse d'aller poser la question à sa boss, à 3 mètres de nous. Mais non ! J'avais l'impression que le mec se promenait limite dans le magasin, tu vois ? D'ailleurs j'étais déjà à côté de la manager lorsqu'il l'a rejoint !

Vendeur : Heuuuu alors, c'est monsieur qui voudrait changer de bracelet.
Supérieure qui regarde la montre : Appelle la centrale, ils te diront si oui ou non ils peuvent en avoir.
Vendeur : Ok

Petite attente le temps qu'il aille fouiller prêt du téléphone pour trouver le numéro de la centrale. Il appelle enfin !

Je vous épargnerai le nombre de " oui " qui sont sortis de son bec ( mais ça a duré 5 bonnes minutes ), ainsi que la dictée du numéro de série qu'il a eu beaucoup de mal à lire alors que même moi qui suis myope comme une taupe, j'aurai pu le voir à 2 mètres. Enfin il m'interpelle, toujours en ligne.

Vendeur : Bon ... heu alors, ils ne l'ont pas.

V.O : Tu commences à me gonfler...

K : Ah ...
Voix au bout du fil : Blablabli blablabla ...
Vendeur : En fait si, ils en ont un, exactement le même, mais il est marron.
K ( je regarde le bracelet de ma montre qui, lui aussi, est marron ) : Ben c'est pas grave ça, c'est même plutôt bien ...
Vendeur : Mais le fermoir est cuivré
K : Ah ...
Voix au bout du fil : Blablu blablublu ...
Vendeur : Mais ..
K : Mais ?
Vendeur : Mais il peuvent le mettre en argenté.
K : Donc c'est le même bracelet en cuir marron avec le même fermoir argenté ?
Vendeur : C'est ça ...
K : Oui , au final, c'est juste carrément la même chose, quoi.

V.O :  TROU DU CUL !

Vendeur : Ah ... Ah ? Ah bah oui, en fait.
K : ...
Vendeur : En revanche on va le commander.

V.O : Noooooooon ? Arrête ! Quelle surprise, dis donc ! Je m'en serai pas douté, boulet !

Hop, encore 5 minutes dans la vue le temps qu'il raccroche et qu'on aille au comptoir.

3) Ils l'ont, c'est bien, tu passes à la phase 5. Si ils ne l'ont pas, tu le commandes et tu t'en vas.

Vendeur, à sa supérieur : Tu sais pas où est le classeur ?

V.O : Sur la table derrière le comptoir, abruti ...

Supérieure : Il est derrière le comptoir, je crois.

V.O : NON, IL EST SUR LA TABLE, JE LE VOIS D'ICI !

Vendeur : Je ne le trouve pas...

V.O : Et si tu ouvrais tes yeux, ça marcherait pas mieux ?

La meuf vient et les voilà tous les deux à chercher sous le comptoir et à tourner en rond comme des demeurés. Seulement voilà, le classeur n'était pas là, mais posé sur la table à 50 cm d'eux et visible à l'autre bout du magasin avec sa couverture rouge.

Supérieure : Il est là !
Vendeur : Génial !

V.O : Et je vous décerne la palme des rois et reines des bouletos !

Bref passons.

Le mec prend une feuille pré remplie et se tourne vers moi

Vendeur : Alors voilà, je vais prendre cette feuille et je vais inscrire votre nom et votre numéro de téléphone et ... ( gros blanc ) je vais demander la suite à ma responsable.

V.O : Pas la peine, tu peux te la foutre là où je pense, et le classeur avec !

Responsable : Tu dois aussi écrire le numéro de série de la montre.
Vendeur : Ah ...

Et c'est reparti pour la lecture du numéro de série ( 5 chiffres et une lettre ) ... franchement, rien que ça, ça a pris 2 minutes ( ce qui est hyper long... 20 secondes pour un caractère ... ).

Vendeur : Ensuite ?
Responsable : Ensuite tu écris dans la case " état du produit " que le cadran est impeccable mais que le bracelet est très abimé. Je viendrai signer quand ce sera fini.
 

 V.O : Il sait écrire, lui ?

Vendeur : Bon ... Le ... cadran ... de ... la ... montre .... est ... im-pec-ca-ble ... mais ... le ... Bra-ce-let ... est ... très ... a-bi-mé. C'est bon.

V.O : J'en étais sûr ! C'est un sketch !!

Et là ... la petite entracte !

L'entracte

Une nana du magasin arrive et lui, dès qu'il la voit, il me dit :

Vendeur : je dois faire une vérification de la caisse, et comme ça, quand ça sera fait je pourrai entièrement m'occuper de vous
K : heuuu ok

V.O : Mais ... Il plaisante, là ? C'est pas ce qu'il fait depuis tout à l'heure, le bougre d'imbécile ?

Je jette un coup d'œil à Laura qui est aussi atterrée que moi.
Laura : La prochaine fois, vaudrait mieux que tu y ailles une heure en avance, hein.

Et pendant ce temps, le mec a sorti ses billets de la caisse, pour les compter.

Vendeur : Un .... Deux .... trois .... quatre .... cinq ....

V.O : Mets lui un coup de boule !

Vendeur : Six ... sept ... huit ...

V.O : Allez vas y, mets lui une tête, PAF, propre et nette... Tu plaideras la légitime défense, sa débilité t'as agressé ! GO !

Vendeur : Neuf ... Dix ...

V.O : Le bourre-pif, le bourre-pif, le bourre-pif !

Comme ça jusqu'à 20. Puis ça a été le tour des pièces ... puis des tickets de cartes bleue.

Temps total écoulé ... Pas loin de 10 minutes. A ce moment, j'ai clairement les nerfs qui brillent.


3bis ) Ils l'ont, c'est bien, tu passes à la phase 5. Si ils ne l'ont pas, tu le commandes et tu t'en vas.

K ( je fulmine ... ) : BON !
Vendeur : oui ... alors ... on en était où ?
K : La signature de la supérieure !
Vendeur : Ah oui ... Où est le papier ?

V.O : Dans ton cul, gnnnnniiiiiiiiiiiiiiiiiii !

Bon la manager arrive, et là ... c'est le drame !

Supérieure : Comment s'appelle la personne de la centrale que tu as eu au téléphone ?
Vendeur : Fatia.
Supérieure : Bon, je vais rajouter que c'est vu avec Fatia, alors.

Elle écrit " vu avec ... " et là ... pause ...

Supérieure : Comment ça s'écrit Fatia ?
Vendeur : F-A-T-I-A
Supérieure : F ?
Vendeur : Oui, F.
Supérieure : C'est comme ça que ça s'écrit ?
Vendeur : Oui.
Supérieure : Mais c'est elle qui te l'a dit.
Vendeur : Non mais bon ...
Supérieure : Ben on sait pas hein, si ça se trouve c'est PHATIA ...
Vendeur : J'en sais rien.
Supérieure : Bon ... F ou PH ?

V.O : Mais on s'en branle, bande de bigorneaux ! A la centrale, ça m'étonnerait qu'y ai 50 mille nanas qui s'appellent Fatia, tu pourrais bien l'écrire " Phatthyah ", ça passerait !

Supérieure : Bon ... Fatia ...

V.O : Je vais faire des porte-clés avec vos oooooooooooooooos !!!!!

Supérieure : C'est bon, tu peux y aller, je finis.

Le mec se barre et nous restons seuls avec la responsable.

Supérieure : Alors, je vais vous faire une photocopie de ce papier que je tiens dans ma main.

V.O : C'est ça, bouge toi le croupion ...

K : Ok.
Supérieure : Comme ça, vous en aurez une copie.

V.O : Super, et comme ça je pourrai te la faire bouffer par le nez, puta-bitch !!

K : Ah c'est sûr que si c'est une photocopie, il risque d'y avoir quelques similitudes ...
Supérieures : Oui, ça sera pareil ! Je reviens.

V.O : MAAAAAAAAGNE TOIIIIIIIII LEEEEEE DEEEEEERCHE !!!

Là, Laura et moi on voit la nana s'en aller au pas lent du dromadaire, faisant une petite pause en court de route pour chopper des cintres, puis disparaitre dans un escalier en direction du sous sol.

Une marche après l'autre, hein, en douceur l'escalier !

PRESQUE 10 MINUTES !! 10 MINUTES POUR DESCENDRE, FOUTRE UN PAPLAR DANS LA ROGNETIDJIU DE PHOTOCOPIEUSE DE MIERDE, EN SORTIR UNE COPIE ET REMONTER !

Laura : 'tain, mais c'est incroyable, elle est parti où, là ?
K : Ben j'sais pas... C'est du gros gros délire !
Une autre vendeuse : Vous pouvez vous assoir si vous voulez ...

V.O : Non mais on t'as demandé la recette de l'omelette aux champignons, à toi ? Alors dégage, sale morue !

K : En fait, on est juste un peu pressés, là.
K  ( à Laura ) : Ce qui serait bien c'est pas qu'on s'assoit, mais que l'autre apprenne à courir !

...

10 minutes plus tard, enfin, le bruit de pas dans l'escalier.

K : Elle remonte la grosse pioute !
Laura : C'est pas trop tôt !

Responsable : Alors voilà votre double. Bon . Donc, on vous appellera quand on aura tout reçu.

V.O : JE TE DETEEEEEEEEEEESTE !!!

K : Vous avez une idée du délai ?
Responsable : Oh ... Ben 3 semaines ou 1 mois, quoi.

Et là, elle me lâche la phrase qui tue ...

Responsable : On espère qu'ils ne prendront pas trop leur temps ( sous entendu ce sont des gros feignasses ).

V.O : AH BEN SI ILS SONT AUSSI RAPIDES QUE VOUS DANS CE BOUCLARD DE CHIOTTE, J'AURAI MA MONTRE L'AN PROCHAIN, ESPÈCE CATIN DES BAS FONDS ! VA T'FAIRE BOURRER LE FION PAR UN HOMME-CACTUS ! JE TE MÉPRISE ! JE SAIS PAS CE QUI ME RETIENS DE TE FLANQUER LA TRONCHE DANS LA CAISSE ENREGISTREUSE ET DE TE PLANTER LE LECTEUR DE CARTE BLEUE DANS LE ...

Bref, on s'est barré... Presque 40 minutes pour ça !!!!

La suite au prochain épisode, à savoir :

4) Tu reviens plus tard chercher ta montre réparée
Et
5) Tu paies et salut tout le monde.

Je finirai juste en disant que Laura a eu le mot de la fin, en sortant du magasin, et que la V.O a posé la cerise sur le gâteau :

Laura : Franchement, K, quand tu viendras rechercher ta montre, pose un RTT, hein !

V.O : Je viendrai aussi avec un pain de plastic et un détonateur...

K

#46 - Le Golioplante

Il existe en ce bas monde des guerres qui durent depuis la nuit des temps et qui se poursuivront à jamais.

La Provence est l'un de ces champs de bataille sanglants, où des tributs méconnues s'affrontent sans cesse afin de conserver leur territoire ... Non loin d'Aix en Provence, où mes parents ont leur maison de vacance ( c'est important pour la suite ), trois races ennemies s'entêtent à se foutre sur la gueule à longueur de temps.

J'ai nommé :

- Les frelons
- Les scorpions noirs
- Les scolopendres

A quelques kilomètres de la maison familiale, ce sont les scorpions noirs qui font dresser les cheveux sur la tête de ma bonne amie Emilie ( ses parents habitent là-bas ). Du côté de chez ses grands-parents, se sont les frelons.

Et chez moi ... les scolopendres.

Alors on sait tous ce qu'est un frelon, hein. Le scorpion noir, on sait aussi à quoi ça ressemble ( bien que peu de monde soit au courant qu'on puisse mettre le pieds dessus en France, et non, c'est pas parce qu'ils sont petits qu'ils ne t'envoient pas à l'hosto ).

Mais le scolopendre ... rares sont ceux qui ont eu le plaisir de se retrouver nez à nez avec ce charmant insecte ( on y reviendra ).

Une année, j'avais invité plein de mes coupains à venir en Provence quelques jours. La maison abandonnée de toute présence parentale, nous nous croyions maîtres des lieux ( les naïfs ). Et quels lieux ... grande et belle maison provençale, piscine plein sud, musique qui sort des murs de la dite piscine et 5 hectares de jardin ... la class !

Oui mais voilà, nous n'étions pas seuls !

Nous n'étions pas seuls et ....

JE LE SAVAIS !

Le premier soir venu, après un bon barbecue, je ne pus tenir le secret plus longtemps et révèlai la dangereuse réalité à mes compagnons.

K : Bon ... 'faut que j'vous dise un truc, quand même : faites gaffe lorsque vous irez au lit, regardez bien au fond des draps...
Dude : ?
Lolly : ?
Dotdot : ?
Hammer : ?
2fré : ?
Sawyer : ?
Tom : ?
K : Voilà, c'est dit, on peut passer à autre chose.
Dude : Heuuuu, wai, attends 2 secondes quand même.
Tom : Oui, même 3 ou 4 d'ailleurs.
Hammer : C'est quoi cette histoire de draps?

... silence pesant ...

K : Ben ici, en Provence, on a des sales bestioles, quoi.
Sawyer : Oui, genre des moustiques ou des trucs comme ça?
K : Un chouille plus gros ...
Lolly : ME DIS PAS QU'Y A DES ARAIGNÉES, HEIN !!
K : C'est pas ça le problème.
2fré : Ben c'est quoi alors, le problème ?
K : Les scolopendres...
Dude : Les quoi ?
K : Les scolopendres ...
Dotdot : Les scoloplantes ?
K : Les scolopendres ...
Sawyer : J'comprends rien moi, c'est quoi un colopante, là ?
K : SCOLOPENDRE !
Lolly : mais ... c'est quoi ce truc ?

Et donc là, je leur racontai ce que je vais vous raconter.

Un scolopendre est une sorte de mille-pattes géant, tout cuirassé ( noir, comme un scorpion ) et entre chaque plaque, c'est orange vif. Les pattes aussi sont orange, et le bout tout noir. Devant, une grosse tête plate et derrière ... au cul, quoi, deux long dards qui ressemblent à des antennes.

Hammer : 'tain, mais c'est flippant ton truc, là, le golioplante !
K : Scolop...
Hammer : Non mais on s'en fout de son nom, ça pique ou pas ?
K : Ah, oui, ça pique et bien vénère d'ailleurs.

Je leur racontai le coup des deux autres tribues locales, les frelons et les scorpions, et ça fit sont petit effet. Parce que le frelon, c'est connu que ça pique bien comme il faut et que tu peux caner si 2 ou 3 d'entre eux te prennent pour cible. Le scorpion ... no coment, on sait tous que c'est juste un peu dangereux.

Aussi une bestiole capable de résister à ces deux saloperies ne pouvait être, elle même, qu'issue des enfers.

K : Alors le scolopendre, là où c'est vicieux, c'est qu'il se planque dans les godasses, au fond du pieu, bref dans tous les endroits où tu le vois pas.
Dude : Mais, ça attaque pas, si ?
K : Ah ben carrément, quand il se sent menacé, le scolopendre te fonce dessus pour te piquer ( ça c vrai de chez vrai ) avec ses deux grosses antennes à l'arrières, qu'il redresse d'un coup comme un scorpion ( ça je suis moins sûr, il me semble que la morsure à l'avant est suffisante mais bon ... )

Bref, en voyant leurs tronches mi intéressées, mi flippées, je décidai d'insister un peu plus sur le danger que représentait cet insecte.

K : Bon alors si il te pique, le golioplante,  c'est direct à l'hosto
Hammer : Mais attends c'est pas la Provence ici, c'est le Kenya !!


Et là, je me surpris à hourdir un plan démoniaque dont la base était l'ignorance de mes amis, et le but, une franche rigolade : la mienne !

Le public : SA-LAUD, SA-LAUD !

Oui bon, ça va hein ! Une fois n'est pas coutume !

Aussi, décidais-je d'un commun accord avec moi-même de fabuler un peu ( ce qui n'est pas dans mes habitudes, contrairement à ce que dira Pedro avec son ignominieuse version du coup de la bière dont je parlerai un jour ! ).

K : Mais alors le truc, c'est que lorsque le scolopendre te pique, il faut réagir vite !
Tom : Ben tu désinfectes et tu appelles les secours !
K : Oui, mais pour cela, tu n'as que 10 secondes... Bon après, ça varie selon la corpulence de chacun ...
2fré : DE QUOI ???
K : Oui, en fait, quand il te pique, ça te paralyse au bout de 10 secondes.
Dotdot : Arrête, c'est quoi ce truc là ?
K : Ah mais si, je t'assure ! Tu tombes raide comme ça, CLACK !

Plus le bobard est énorme, mieux il passe !

Dude ( en jetant un coup d'œil au carrelage moyennement moelleux ) : Tu peux te faire vachement mal !
K : Ah ben, c'est souvent comme ça qu'y en a qui meurent, hein. On est pas à l'abri d'atterrir sur un coin de table ...
Dotdot : Mais si t'es dans ton lit, bon, il te paralyse, mais au moins tu dors, tu t'en fous.
K : Ah ben non, tu es paralysé, mais conscient de ce qui se passe !
Dotdot : Hein ??? Mais pour combien de temps ?
K : Ça dépend, une heure ou deux... et pendant ce temps le venin s'installe dans tes veines et tu peux y rester !
Dotdot : Mais si il te pique plusieurs fois, ça cumule ou pas ?

Donc, à ce moment, je jubilais quand même pas mal, intérieurement.

Lolly : Non mais attends, moi je dors pas dans un endroit où y a des machins cuirassés qui te paralysent en 10 secondes !!
Hammer ( ce héros ) : Bah, un bon coup de tatane au bordel, et je te le renvoie chez mémé, hein !
K : Ah non, ça suffit pas, c'est super résistant. Tu peux lui taper dessus tant que tu veux, faut y aller pour le butter ( ce qui n'est pas totalement faux ).

A cet instant je commençais à perdre toute crédibilité. Un insecte dont personne n'avait jamais entendu parler qui résiste aux coups de pompes et qui te paralyse ... Bon là, c'était trop.

Aussi j'allais révéler mon imposture quand, soudain, le destin me tendit une main salvatrice.

Tom : Mais ... C'est pas du genre à se planquer entre les pierres du mur ?
K : Si, carrément.
Tom : ET C'EST QUOI CE TRUC LA, LE LONG DE LA CHEMINÉE ???

Et effectivement, bien planqué entre deux pierres du mur, un ÉNORME SCOLOPENDRE( devant témoins, 15 cm ... ).

Plus personne ne bouge, une chape de plomb s'est abattue sur la pièce. Et je ne sais plus pourquoi, mais le truc est tombé ( j me demande si quelqu'un ne lui a pas envoyé une basket à la gueule ) et, comme à son habitude, la bestiole a ...

CHARGÉ L'ENNEMI ! ( nous )

Alors là ... c'est Trafalgar, la retraite de Russie, le Titanic, ni dieu ni maître, le vrai beau bordel dans le salon, quoi; tout le monde se barre dans tous les sens ( même les gros costauds du 93, hein ... ) en hurlant et en agitant les bras.

Moi, qui connait la bestiole, je m'empresse de choper une arme ( un tisonnier, je crois ) et je le plante en plein au milieu de son corps, pour qu'elle arrête d'avancer ( vers moi ).
Enfin, je lui colle trois ou quatre ( peut être un ou deux de plus, pour être sûr ) violents coups de baskets avant de la couper en deux, sous le regard médusé des spectateurs alentours qui ne purent que constater la véracité de mes propos : la bête était carrément résistante.

Et le gros mensonge passa en entier.

Il passa d'autant mieux que personne ne toucha au sinistre cadavre et qu'au réveil, le lendemain, après une nuit angoissée pour certains, une seule partie de l'insecte était restée en place. On retrouva sa moitié à 5 mètres de là, prêt de la porte fenêtre.

Le terrible golioplante anima ainsi toutes les discussions jusqu'au lendemain soir, où je révélais enfin la vérité :
Non, le scolopendre ne paralyse pas. Il te pique = tu es juste pas bien.

Enfin ... JUSTE pas bien. Disons que tu en es quitte pour 3 jours de bouffées délirantes à l'hôpital, ce qui n'est déjà pas si mal.

Depuis lors, chaque fois que nous retournons en Provence, c'est l'œil inquiet et la main tremblante que chacun ouvre son lit pour bien vérifier l'absence de locataire...

Pour te dire, même moi je le fais... Aussi, méfiez-vous du Golioplante ...

K

Juste pour info ...

Samedi c'était mon anniversaire ! Et dimanche .... j'ai payé l'addition : les yeux qui piquent, la gueule de traviole et surout ... surtout j'ai perdu ma voix entre le salon et la chambre.
Du coup, même aujourd'hui, au taf, on croirait entendre un ado pré-pubère en pleine mutation vocale chaque fois que j'ouvre la bouche.

Durant la soirée, j'ai d'ailleurs appri ( merci Lucie ) que mon blog était activement suivi dans sa fac ( notamment pendant les cours ) mdr. Avec une faute par ligne, c'est le prof de lettre moderne qui serait un peu blasé si il était au courant !
En tous cas, vous qui êtes assis dans l'amphi de sa fac, je vous salue bien bas ( courbette, révérence, le chapeau avec la grande plume qui s'agite et tout et tout .... )

Sinon, j'ai pas été super productif depuis quelques temps, mais no panic, il y a quelques histoires dans le tube :)

K

#45 - Amélioration du blog... deuxième quête.

Vous l'avez tous remarqué, mon blog a changé de gueule.

Fini le design de base, fini l'image du haut qui colle pas entièrement à la page et fini l'écriture à la main pour vous dire de vous inscrire, de partager ce blog sur facebook  et de m'envoyer des mails si vous avez une idée ou si vous voyez un truc qui déconne ( genre faute d'orthographe ... je sais qu'y en a plein ! ).

Si vous vous souvenez bien, pour ceux qui ont lu mon tout premier post sur ce blog ( Premier Blog... Première quête ! ) j'avais comparé la création d'un blog à une quête digne des plus longs jeux vidéos (ou jeux de rôles, ou bouquins d'aventure ... ) .

Ors, dans mon récit, je m'étais arrêté à l'auberge de "TON BLOG EST PRÊT MÊME SI IL EST TOUT MOCHE, PAS FINI ET QU'IL SENT LE GROS DÉBUTANT MAIS C'EST DÉJÀ ÇA", épuisé d'une journée à batailler contre l'ennemi informatique.

Et j'y suis resté un certain temps, quand même, dans cette bonne auberge moisie. Mais cela faisait un petit moment que l'envie de refaire mon site me titillait... Aussi, afin de découvrir mes mésaventures, reprenons notre histoire à ce moment précis.

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Voilà plusieurs semaines ( mois ) que j'ai élu domicile à la célèbre auberge de "TON BLOG EST PRÊT MÊME SI IL EST TOUT MOCHE, PAS FINI ET QU'IL SENT LE GROS DÉBUTANT MAIS C'EST DÉJÀ ÇA". J'y ai croisé bon nombre d'aventuriers qui, comme moi, faisaient une petite halte avant de repartir à l'assaut de leur site perso. Une bonne partie d'entre eux, en fin de compte,semblaient satisfait de l'auberge et ne manifestaient pas tellement l'envie de la quitter.

sauvons-les-sardines.blogger.com : Bof, mon blog il me va comme il est, de toutes façons je crois pas que ça va marcher, l'idée n'est pas hyper fédératrice...
énième-blog-de-geek-kikoolol-vive-linux.skyblog.com : Moi j'ai trop envie de devenir le maitre de l'univers, j'ai des news du monde entier, un réseau de bâtard ... mais j'ai pas trop le temps avec mes cours, l'an prochain c'est le breuvet, faut pas que je me rate.
super-maman-et-la-broderie.over-blog.com : Je suis trop contente ! Ma fille et ma voisine sont venues deux fois sur mon blog ! C'est super !
néant-space-blog.com : blog en construction depuis 2 ans ...

Bref, autant d'épaves échouées dans les lits crasseux de cette auberge pourrie...

Aussi, je peux les comprendre... Ceux qui quittent l'auberge n'y retournent JAMAIS !

Ça peut faire flipper ...

Oui mais moi, j'ai peur de rien. Alors un samedi, je décide de me lancer dans la deuxième aventure de l'apprenti blogger, à savoir :

TRANSFORMER SON BLOG EN QUELQUE CHOSE DE DESCEND ...

Avant d'ouvrir la porte et de quitter les lieux, je prépare mon google-balluchon ( quelques tutoriaux et forum explicatifs ) et c'est parti, en avant la musique

ÉTAPE 1 : PASSER DE 2 A 3 COLONNES 

Alors ça a l'air de rien si tu n'y connais pas grand chose. Tu t'imagines ( naïf, va ) que dans les préférences, il y a un endroit où tu peux changer ce type de paramètre...

MAIS NON ! IL N'EN EST RIEN ! TU AS DEUX COLONNES ET PUIS C'EST TOUT !

Alors pour que vous compreniez mieux ... comment c'est foutu, un blog ? En fait, c'est un squelette de site pré-construit dans lequel tu n'as plus qu'à modifier la déco. Le problème, c'est que c'est un peu le même système que les maisons phœnix. Tout le monde a le même plan de baraque, mais si toi tu veux que tes chiottes ne soient pas là où elles sont, il va falloir bidouiller ta maison.

C'est le même système avec le blog, à deux détails prêt :

- Le plan est du code, imbitable et inconpréhensible pour celui qui n'est pas informaticien
- Quand tu changes ton plan de maison, c'est ta maison toute entière qui se modifie en même temps. Si il y en a qui sont passé sur le blog samedi dernier, ils n'ont pas du être déçu du résultat, c'est un peu comme si tu débarquais en plein chantier, rien n'est à la bonne place, les textes se mélangent, bref c'est le bordel...

Donc me voilà, moi, avec mon blog à deux colonnes, à vouloir en foutre 3.
Et vas y que je cherche un nouveau plan de maison pour mon blog, un truc tout fait, bien propre. Assez rapidement, je pleure parce qu'évidement, je me rends compte que, de base, BLOGGER ( qui est celui qui fourni ce service gratos ) n'a rien prévu à ce sujet. Pour lui, c'est soit 2 colonnes, soit rien ...

Donc me voilà en train d'arpenter les sentiers brumeux des sites web undergrounds où de gros geeks discutent entre eux, donnant des liens vers d'obscures sites inconnus où l'on peut télécharger le fameux code du blog à trois colonnes dont je rêve ...

Après de nombreux essais infructueux ...

Vous avez gagné 53 points d'experience... DING ! Vous êtes niveau 3 !

K : Waiiiii héhéhéhéhé ! Ça y est ! J'ai mon blog à trois colonnes !

Oui mais voilà ... il a peut-être trois colonnes, mais il est tout blanc sur fond bleu... Idéal pour qui rêverait de faire un blog sur les maquettes de bateau ou sur les nœuds d'amarrage ...

Et ce n'est pas mon cas.

Déjà, changer cette couleur affreuse. Sur un site dont j'ai oublié le nom, un shaman du web tient un discourt étrange :

" Dans le body, il faut trouver le BGcolor et remplacer le #  par le # que tu veux pour modifier la couleur "

K : QU'EST-CE A DIRE QUE CECI ?! COMPRENDS RIEN !

En gros, ça veut dire qu'il faut que TOI, qui n'est en rien programmeur, tu bidouilles toi même ton propre code.

Pour info, le code en question, ça ressemble à :

#footer {
  width:890px;
  clear:both;
  margin:0 auto;
  padding-top:15px;
  line-height: 1.6em;
  text-transform:uppercase;
  letter-spacing:.1em;
  text-align: center;
}

/** Page structure tweaks for layout editor wireframe */
body#layout #header {
  margin-left: 0px;
  margin-right: 0px;
}

VOILA ! Donc toucher à ça, c'est un peu comme si on te demandait de réparer le moteur d'une Ferrari avec un marteau et un burin... t'as pas trop confiance quoi.
Bon, comme je l'ai dit plus haut, dès que tu changes quelque chose dans ton code, ça change ta page, donc tu vois les modifications en direct. ET CROIS MOI, C'EST UN BEAU MERDIER ! L'avantage c'est que tu reviens assez souvent en arrière pour annuler tes modifs pourries.

Et enfin, tu trouve la bonne ligne :

 background-color: #000000; -----> ça veut dire : la couleur ( color ) de fond ( background ) est noire ( #000000 )! Ça a l'air assez évident comme ça, mais va la trouver la ligne, au milieu des 550 autres !

Bon, tout a été un peu dans ce goût là. Mais une fois que tu as un peu compris le truc, pour les couleurs tu commences à chercher des # à côté de 6 chiffres, et petit à petit tu avances.

Après la couleur, ce sont les images à bien caler, la tailles des colonnes à modifier ... bref le gros gros gros dawa, mais courageusement, tel le vaillant petit guerrier ( que tu es ), tu te frayes un chemin vers la lumière !

Mais voilà, on en arrive à la grande question :

Pourquoi est-ce que je voulais 3 colonnes ? Et ça mes amis, c'est le boss du niveau...

ÉTAPE 2 : L'HYDRE A 3 TÊTES !

K : Alors voilà. Au milieu, il y aura le texte, comme avant. Sur le côté droit, tout pareil qu'avant aussi. Mais sur le côté gauche, il y aura 3 images, chacune renvoyant à un endroit précis quand on clique dessus. Et pour trouver les morceaux de codes, j'ai mon grimoire google !

Première tête : MAIL

K : Quand on clique sur mon image, je veux que ça ouvre automatiquement une page de la boite au lettre pour m'envoyer un mail, avec l'adresse pré-écrite ( rien que ça ). Essayons ce petit bout de code

ERROR : MORSURE DANS TA GUEULE !

K : Merde ... cherchons autre chose ( 10 minutes plus tard ) Voiiiiiilà !

NE SE PASSE RIEN : MORSURE DANS TON CUL !

K : Maiiiiii heuuuu ! ( un quart d'heure plus tard ) Allez on essaie ce morceau de code là.

Victoriouuuuuuuuuuuuuuuus !

K : OUAI ! JE SUIS UN CHAMPION ! TROP FACILE !

Deuxième tête : INSCRIPTION

K : Bon là, ça va être plus facile. On clique et ça amène sur la page d'inscription.

Oui mais voilà ... quelle est l'adresse de cette fameuse page d'inscription ? Tu le sais toi ? Ben moi non plus .

Une heure plus tard, après moult recherches ...

K : RHAAAAAAAAAAAAA ! CA Y EST ! JE L'AI !

victoriouuuuuuuuus !

Troisième tête : FACEBOOK

Ou plutôt devrais-je dire ... Facebook la catin ! Parce que eux, ils te le donnent, le code tout fait, impeccable. Simplement ça marche que SI tu utilise leur propre design, à eux.

K : MAIS MOI JE VEUX MON DESIGN A MOI ! J'me suis pas fait chier à créer un beau bouquin avec des effets bleu fluo pour rien ! Je veux mon mien bouton !

Et alors là ... tu te rends compte que tout est verrouillé. IMPOSSIBLE DE TROUVER LE MOINDRE CODE A AJOUTER A UNE IMAGE POUR QUE ÇA T'AMÈNE A TON MUR FACEBOOK.

Je ne vais pas rentrer dans plus de détails ... il te suffit de savoir que j'y ai passé 3 heures montre en main pour trouver ce code TOUT CON EN PLUS. Et j'y suis arrivé en en mélangeant deux existant, moi même, avec mes petites mains tremblotantes de magicien débutant...

D'ailleurs si quelqu'un en a besoin, qu'il n'hésite pas à me le demander.

bref, autant dire qu'après 5 ou 6 heures de bidouillage de code, et 2 heures de dessins et de photoshop, c'est la langue pendante que je suis arrivé à une nouvelle auberge, un peu plus reluisante...

L'auberge de " TON BLOG EST PAS TROP MAL, MAIS TU PEUX MIEUX FAIRE ! A QUAND UNE ANIMATION EN HAUT ? "

K : Ben pas tout de suite hein. On va déjà se poser, prendre un verre, et on verra plus tard !

K