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samedi 26 février 2011

#44 - EVERQUEST

Il y a bien longtemps, quelque part sur le monde d'Everquest ...


mardi 22 février 2011

#43 - Monoprix gourmet

Cher Monsieur Monoprix, aujourd'hui est le jour où je te colle au pilori et te laisse dans cette position d'autant plus humiliante que, dans mon esprit, tu es exposé sur la place publique avec un ananas planté dans le cul les feuilles en premier.

Ce n'est pas gratuitement que je t'imagine aussi durement farci, car tu l'as bien cherché.

Je m'explique : non content de nous arnaquer avec tes produits HORS DE PRIX ( tu as bien fait de ne pas t'appeler Miniprix, cela aurait été insultant ), tu te permets en prime de nous empoisonner.

Oh bien sûr, je te vois d'ici monter sur tes grands chevaux pour me balancer à la tronche que tu n'es pas responsable des grandes marques qui te refilent des produits de merde.

Sauf que voilà ...

LA GAMME MONOPRIX GOURMET, C'EST BIEN LA TIENNE !

Je vais t'expliquer la situation dans laquelle tu m'as mis, salaud !

Je m'appelle K et voici mon histoire.

Voilà 2 ans, la veille d'un départ en Provence pour Noël, je m'étais décidé à préparer le plat préféré d'Adèle :

Des tagliatelles au saumon avec des oeufs ... de saumon ( aussi ).

Pour l'occasion, j'étais venu chez toi, Mister Monop', et avais mis toutes les chances de mon côté en achetant ( au tarif de la platine ) du saumon MONOPRIX GOURMET et des œufs de saumon MONOPRIX GOURMET !

Le midi avant notre départ, je prépare les bonnes petites tagliatelles. Deux heures plus tard, nous sommes dans le train à direction d'Aix en Provence.

Ça ne faisait pas une demi heure que nous étions installés qu'Adèle commençait à sentir monter un petit mal de crâne. Au même moment, mon bras droit me démangea étrangement.

Ces deux phénomènes vicieusement anodins n'étaient que les prémices d'une souffrance exceptionnelle et inattendue.

PARCE QUE C'EST CE QUI S'EST PASSÉ, MONSIEUR MONOPRIX, TU NOUS AS FAIT SOUFFRIR !

Tout s'est emballé une fois arrivé chez mes parents. Le plus atteint entre Adèle et moi a été ... moi ! Ma pauvre poupée en a été quitte pour un barbouillage de 3 jours et deux ou trois haut-le-cœur libérateurs ( notamment le premier que je peux qualifier, avec l'accord de l'intéressée qui en rigole aujourd'hui, de Gerborama digne des plus beaux feux d'artifices. )

Mais voilà, il faut bien savoir que moi, j'ai un estomac en béton armé. Tellement armé que lorsque quelque chose de mauvais y rentre, mon organisme le repère, ferme les vannes et, tel un bunker construit autour d'une bombe, emprisonne l'intrus jusqu'à ce que mort s'ensuive ( celle de l'ennemi, pas la mienne ).

Jusqu'à présent je ne connaissais qu'un avantage, indéniable, à ce super estomac : je ne souffrais jamais de maux de ventre.

Mais cette expérience toute nouvelle me prouva qu'il y avait des à-côtés.

En effet, le corps est ainsi fait qu'en cas de problème, il tire la sonnette d'alarme. Hors, comment faire comprendre quelque chose à quelqu'un quand on est un organisme tel qu'un corps humain ?

Et bien, on envoie des signaux, signaux qui peuvent nous paraitre parfois bien étonnant.

Intestin : ALERTE ! Intrus repéré à l'entrée de l'estomac !
Estomac : OK, Je verrouille les accès !
Acide Gastrique : Prêt au combat !
Globules blancs : Idem, parés à l'attaque !
Cœur : Ok, j'envoie la sauce !
Intestin : Hey, y a quelqu'un qui a pensé à prévenir le patron ?
Foie : Ben normalement, c'est le gros qui est censé s'en occuper, mais c'est un modèle de championnat, du coup il est insensible à la douleur !
Estomac : Et ouai, hé hé hé ...
Foie : Bon, faut bien que quelqu'un s'y colle.
Cœur : Ça peut être aucun d'entre vous, toute la tuyauterie est blindée ! Faut demander à quelqu'un d'autre.
Intestin : Ben à qui ?
Poumons : Nous on veut bien mais bon, on voit pas bien le rapport entre tousser et un problème gastrique !
Cœur : Non, faut un signal extérieur ! Hey, Peau, tu veux pas t'en charger.
Peau : ...
Cœur : Oh, Peau !
Peau : Mmmm ? Plait-il ?
Cœur : Tu as bien entendu, fais péter un signe, genre ... changement de couleur
Peau : Non mais c'est bon, je vais pas le transformer en caméléon non plus !
Cœur : Alors les grattouilles et l'eczéma !
Peau : AH NON !
Cœur : Quoi non?
Peau : Non, ben non ! Attends, j'ai toujours été nickelle, même à l'adolescence !
Cœur : Oui mais là c'est un cas de force majeur !
Peau : J'm'en fouts ! C'est hyper bourrin l'eczéma !!!
Cœur : Pas le choix.
Estomac : Ouai, fais pas ta reloue !
Intestin : Magne toi !
Peau : 'tain mais vous êtes boulets ! Attendez, il se met de la crème hydratante tous les jours !
Cœur : On s'en tappe !
Peau : Je vais pas lui pourrir son taf!
Cœur : On s'en tappe !
Peau : Je suis douce et lumineuse !!
Cœur : On s'en tappe !
Peau : Mais heuuuuu !
Cœur : On s'en taaaaaaaaaaaaaappe !
Peau : Ok, mais vous n'êtes que des méchants !

Ainsi, quelques instants plus tard, je me retrouvais couvert, du cou jusqu'au bout des pieds, d'un délicieux eczéma, urticant à souhait.

Mais là où j'ai su que mon organisme voulait me faire comprendre que la situation était grave, c'est quand j'ai constaté la particularité de ce fameux petit eczéma...

A savoir : une apparition parfaitement calculée...

ÇA ME GRATTAIT A CHAQUE ENDROIT DE MON CORPS TOUCHÉ D'UN PEU TROP PRÊT PAR QUELQUE CHOSE D'EXTÉRIEUR ( oui, même les vêtements ).

Autrement dit aux plissures des coudes, des genoux, au niveau de l'élastique du calbar et de la ceinture, au poignet avec ma montre ... bref chaque toucher autre qu'un frôlement se transformait en piqûre d'ortie.

Maintenant, imagine comment tu peux morfler la nuit, dans ton lit, car TOUT TON CORPS EST EN CONTACT AVEC LE MATELAS !

Cerise sur le gâteau ... La guerre faisant rage dans mon estomac hermétiquement fermé, je pouvais suivre les mouvements de troupes en observant le gonflement disproportionné de mon ventre, le champ de bataille étant de plus en plus étendu. Du coup, je me retrouvais limite avec un bide de femme enceinte au bout de quelques jours, bide que je gardais à cette taille pendant 3 bonnes semaines !

Cette semaine de vacances en Provence fut donc un peu morose, et les choses ne commencèrent à s'arranger qu'une fois dans le train du retour.

Mais à ce stade de notre aventure, nous ne savions pas quelle était la cause de notre mal-être commun ( d'autant que les symptômes étaient très différents ).

Aussi ce ne fut qu'une fois de retour à Paris que Adèle eut le plaisir de lire sur une pancarte dans le Monop' de la rue de Lévis, Paris 17e ( comme ça, en plus, je vous colle bien l'affiche ) :

Cher clients, suite à une erreur d'étiquetage, notre saumon monoprix gourmet mis en vente pendant la semaine de Noël était périmé d'un mois. Si vous en avez acheté, nous vous prions de ne pas le consommer et de le rapporter au magasin.

BIEN ENTENDU, CONNARD ! C'EST BIEN CONNU QUE LORSQUE TU ACHÈTES DU SAUMON , C'EST POUR LE CONSERVER DANS TON FRIGO PENDANT UNE SEMAINE SANS Y TOUCHER EN ATTENDANT DE VOIR SI TON SUPERMARCHÉ AFFICHE DES PETITS MOTS D'ALERTE !

Du coup, en plus de tout, nous nous sommes fait piner pour le remboursement ( comme la majorité de ceux qui en avaient bouffé, j'imagine ) puisque nous n'avions plus l'emballage, étant donné que nous ne gardons pas souvent des poubelles vieilles de plus d'une semaine dans notre appartement, notamment quand elles contiennent des trucs qui sentent le poisson comme ... un emballage de saumon ?

Tu comprends mieux, maintenant, Monsieur Monoprix, pourquoi je l'ai mauvaise. Tu m'as empoisonné, tu ne m'as pas remboursé et donc tu me l'a mis bien profond dans le colon.

D'où mon rêve de t'enfourner un ananas toutes branches en avant dans le fondement pour que tu ressente ce que moi j'ai ressenti en lisant tes pancartes!

VENGEANCE !

K

samedi 19 février 2011

#42 - D3 - Adèle au taf

Je pense que nous sommes tous d'accord sur ce point :

DES CONS, IL Y EN A PARTOUT.

Du matin au soir, l'homme standard doit se farcir une flopée d'abrutis, au point que son fantasme numéro 1 dans le top 50 des rêves est l'exil sur une île déserte loin de " tous ces connards " qui lui pourrissent la vie.

Il faut quand même avouer que des idiots du bled, on en a des wagons entiers, et je ne parle pas du gentil couillon un peu simplet. NON, je parle du trou de balle qui persiste continuellement dans sa nullité crasse !

Après, c'est comme au loto, mais inversé. Si tu remportes le gros jackpot, ton connard à toi, tu vas te le supporter au quotidien à l'endroit où tu passe les 3/4 de ta vie ...

C'est à dire ------> AU TRAVAIL !

Et malheureusement pour Adèle, elle se retrouve dans le pire des cas qui soit. Son propre binôme est une demeurée méchante, imbue de sa personne, méprisante et ( ça va avec ) glandue au possible.

Nous appellerons ce phénomène, pas du tout rare, AC ( comme Anti-Cool ... )

Il faut dire qu'Adèle à tout de suite compris à qui elle avait à faire. La toute première fois que son boss lui a présenté AC, ça s'est passé à peu prêt comme ça :

Boss : Bonjour Adèle, je te présente ton binôme, AC
Adèle : Bonjour !
AC : Bonjour.
Adèle : Et bien écoute, je suis ravie de faire ta connaissance et ...
AC : Ah, moi aussi, je suis persuadée que nous allons bien nous entendre !
Adèle : J'en suis certaine aussi, parce que ...
AC : Oui, moi dans la vie j'aime les gens, en fait, c'est une de mes nombreuses qualités.
Adèle : D'accord et sinon ...
AC : Tu sais, moi je crois beaucoup à l'avenir de demain et à tout ce qu'on peut entreprendre !
Adèle : L'avenir de dem...
AC : Et toi alors, qui es tu ? Parle moi de toi !
Adèle : Alors moi, en fait ...
AC : Je suis sûre que tu aimes aller de l'avant, ça se voit dans tes yeux!
Adèle : Ah bon ? Tu crois que ...
AC : Oui, tu es un requin, tu es une dominante !
Adèle : Heuuu, mais ...
AC : D'ailleurs tu sais, moi j'analyse beaucoup les gens, j'ai ce don. Je ne me trompe jamais. Je sais que tu aimes le pouvoir !
Adèle : Ben, je ...
AC : Oula oui ! D'ailleurs tu ne supportes pas ne pas avoir le contrôle sur les choses
Adèle : Mais ..
AC : On appelle couramment ça, en psychologie, le complexe de l'anchois, soutenu par le docteur Matreck. J'ai lu tous ses ouvrages, et je suis complètement en phase avec le courant de pensée des néo-positivistes, auquel appartient notamment le célèbre philosophe John Bolkis. Crois moi, ton problème peut se soigner, il n'y a pas de honte à admettre son arrivisme, tout le monde a une faiblesse!

Et tout ça, bien entendu, devant le boss.

Autant dire qu'à son retour à la maison, Adèle était moyennement satisfaite de cette première entrevue, surtout qu'elle n'avait pas tout bien compris au discours de l'autre, mi profiler, mi gourdasse. Et à juste titre, ça ne voulait pas dire grand chose à part :

" Je t'affiche devant notre boss pour que tu passes pour une courge et qu'il me considère comme le maitre de notre binôme".

Quand elle me raconta son histoire, MOI qui suis un VRAI analyste de la nature humaine, et qui donc garde en général ce que je sais pour moi plutôt de le crier sur tous les toits, je ne pus m'empêcher pour l'occasion de lui dire qu'elle n'avait pas de souci à se faire, que c'était une abrutie qui allait se tirer elle même une balle dans le pied car elle était probablement incompétente.

Et ça n'a pas raté, la dite AC est bien une grosse nulosse-glandouillosse soumise aux 35h de travail par mois.

-----> Arrivée 11h ... 2h et demi de dej ... départ 16h.

Ça fait peu... Mais à la limite, si elle était performante, la meuf, si elle bossait vite et bien, on pourrait pas dire grand chose.

Le problème c'est qu'elle ne fait RIEN de rien, à part gueuler sur les gens et téléphoner à ses potes.

Pour bien comprendre, voilà une journée type :

11h30, arrivé d'AC dans les locaux.

Adèle : Salut !
AC : AH ! SALUT ! TU SAIS PAS CE QUI M'EST ARRIVE ??
Adèle : Bennnn ... Non!
AC : Ce matin, je suis allé à un cocktail Hermès ( perso, hein, pas pour le boulot ). TU SAIS PAS CE QU'ON A OSÉ ME DEMANDER POUR ME LAISSER ENTRER ?
Adèle : Non.
AC : MA CARTE DE PRESSE ! ILS NE M'ONT PAS CRU SUR PAROLES, CES GROS CONS !
Adèle : Ben, c'est normal, je vois pas trop ce qu'il y a d'exceptionnel...
AC : Non mais attends. C'est moi, quand même ! On me demande pas ma carte de presse comme ça !
Adèle : Ah ...

Coup de bol, le téléphone d'AC sonne, c'est une cliente.

AC : Allo!
Cliente : Allo, bonjour. je vous appelle pour savoir où en sont les textes de la prochaines campagne de pub.
AC : Non mais attendez, c'est pas la mine de charbon ici !
Cliente : Je sais, mais c'était prévu pour il y a 3 jours, et on est en retard du coup.
AC : Oui, ben je fais comme je peux moi ! J'ai pas 4 bras ! Mais ... vous avez soufflé là ?
Cliente : Pas du tout, je n'ai rien ...
AC : AH SI ! Je vous ai entendu ! Non mais je rêve ! Vous connaissez la politesse ?
Cliente : Pardon ?
AC : PARFAITEMENT !

Et paf, elle raccroche au nez de la cliente.

Adèle : Mais, AC, pourquoi tu ...
AC : RHALALA, je sais pas ce qu'ils ont tous, aujourd'hui, à me prendre la tête ! Pfiuuuuuu !
Adèle : Tiens au fait, il faudrait que tu m'envoies les corrections de ...
AC ( elle lève la main ) : Hop hop hop !

Et là, elle décroche son téléphone perso, et commence à discuter avec un de ses potes. Elle prend ses affaires et sort du bureau, reste dans le couloir pendant 3 plombes en faisant gicler sa life à grands cris au travers des open spaces et finalement ... disparait.
Elle ne réapparaitra qu'à 15h.

AC : Ah, j'ai bien mangé !
Adèle : C'est cool, moi j'ai pris un sandwitch parce qu'on est en bouclage et on a beaucoup de taf.
AC : Beeerk. Les sandwichs, c'est tellement surfait. Les seuls valables sont ceux de chez Kojan.
Adèle : ...

Nouveau coup de téléphone. C'est la fabrication qui demande si un fichier est finalisé et si ça peut partir à l'imprimerie.

AC : Mais ... Quel fichier ?
La fab : Et bien celui qu'on t'a envoyé pour correction et que tu devais nous renvoyer hier.
AC : Attendez, vous m'avez rien envoyé du tout.
La fab : Bien sûr que si. On l'a mis en ligne pour que tu le télécharges facilement.
AC : C'EST PAS VRAI, Y A RIEN DU TOUT EN LIGNE, VOUS M'AVEZ RIEN ENVOYÉ, VOUS N'ÊTES QUE DES INCOMPÉTENTS !

Du coup ... raccrochage au nez de la fab.

AC : Mais n'importe quoi, eux.
Adèle : Ben moi je le vois en ligne, le fichier
AC : Ben moi, pas !
Adèle : Tu es sûre ?
AC : Viens voir !
Adèle ( va sur l'ordi d'AC ) : Regarde, il est là.
AC : Oui ben j'te promets que tout à l'heure, il n'y était pas !
Adèle : ...

Là, un collègue rentre dans le bureau pour taper la discute.

Fred : Salut les filles.
Adèle et AC : Salut Fred.
Fred : Hey, Adèle, j'ai acheté mario bros sur wii pour ma femme, on a trop rigolé et ...
AC : DE QUOI ?
Fred : Quoi, de quoi ?
AC : TU JOUES AUX JEUX VIDÉOS ?
Fred : Ben ... ouai, et alors ?
AC : Mais ... C'est pour les gamins ! Il faut grandir un peu, Fred !
Fred : Heuuuuu, ok, mais on est beaucoup dans ce cas là.
AC : Pfffff je comprends pas, moi, les gens qui jouent à ces merdes là. C'est une perte de temps pour adolescents boutonneux, c'est ridicule et pitoyable! Tu n'as pas honte ?!
Fred : Bon, laisse tomber. A plus, Adèle.

Il sort, soulé.

AC : Franchement, comment mieux perdre son temps qu'en jouant aux jeux vidéos ? Grotesque !
Adèle : ...

Adèle recommence à bosser tranquilou, et AC aussi, par la force des choses.

Quand soudain, AC se lève d'un bond.

AC : MOTHER FUCKER !!

Et elle sort en claquant la porte... Pour revenir une demi heure plus terre avec un thé dans les mains et un gros sourire sur le visage comme si rien ne s'était passé.
Ce qu'il faut retenir c'est qu'il n'y avait aucune raison à cet étrange épisode ...

Bref, elle s'installe à son bureau, et le boss débarque à son tour.

Boss : Bon, les filles, il nous manque un fichier pour la pub de demain. Où ça en est ?
Adèle : Et bien ...
AC : C'est Adèle qui s'en occupe!
Boss : Alors ?
Adèle : Heuuuu, oui, sauf que là, c'est un fichier texte.
Boss : Donc c'est toi, AC qui gère ça.
AC : ...
Boss : Alors ?
AC : Mais ... je sais pas ... c'est la faute de ... j'en sais rien ... je le retrouve plus.
Boss : ...
AC ( éclate en sanglot ) : OUIIIIIIIIIIIIINNNNNNNNNNNNNNN !

Boss : Mais ???
Adèle : Que ??

Du coup, il bat en retraite et à peine la porte fermée.

AC ( les larmes séchées immédiatement ) : Bon ...
Adèle : Oui, au boulot, hein !
AC : Oh ben moi, j'ai assez bossé comme ça pour aujourd'hui !
Adèle : Mais on a plein de trucs à faire encore !
AC : Attends, avec tout ce que j'ai fait depuis ce matin ? C'est pas ma faute à moi, si les autres ne savent pas bosser !
Adèle : Hein ?
AC : Oui, allez, à demainnnnnn !

Et hop, elle est partie.
Fin de la journée d'AC, il est moins de 16h.

Ma pauvre Adèle, te voilà vengée, car j'ai écrit cette histoire ... pour toi !

K

ps : Bonne nouvelle : la période d'essai n'est pas finie !!

samedi 12 février 2011

#41 - La nullité de la pub



Chaque matin, je prends le bus pour me rendre au taf.
Et chaque matin, je passe devant des pubs, encore des pubs, toujours des pubs, et ce sur tous supports : arrêts de bus, kiosques à journaux, placards muraux ... Toute surface de plus de 1 m / 2 m semble y passer.

PARIS EST DEVENU UN IMMENSE CATALOGUE PUBLICITAIRE.

Rappelons le, la publicité est censée être " une stratégie d'incitation à la consommation ciblant un public particulier." Donc, NORMALEMENT, ça devrait être intéressant, attirant ...

Mais admettons le, dans la plupart des cas, ça pue sérieusement du cul.

Quand tu y réfléchis bien, à la base de la base, une pub ça devrait être :

Nous, on vend tel produit qui est vachement bien pour X, Y et Z raisons.
Voilà le prix : ABC euros.
Donc viens acheter à cette adresse là, si tu es intéressé (e).

Avec en gros une photo du produit, ou mis en situation, et au pire, une dernière phrase pour dire " nous on est hyper sympa et on te sert le café si tu veux".

Non mais sérieux, tu as besoin de quoi d'autre comme info pour te décider à acheter ?

Alors, c'est vrai, où est le glamour là dedans ? Où est la rock attitude ? Je ne suis pas contre un petit peu de paillette par dessus, histoire de faire un peu plus " flex ", enfin quand même ! Du beurre sur une tartine, c'est bon, mais si tu mets une plaquette entière, tu gerbes !

Autrefois, tu avais des pubs genre " Le saucisson GrosPaul, il est délicieux ! " accompagné du dessin d'une pile de tranches de sauciflard et d'un mec style Laurel ( ou Hardy ) en arrière plan avec un grand sourire. Bon ben voilà, tu avais tout compris, c'était clair et net.

Franchement, aujourd'hui, c'est limite si on te colle pas une gonzesse à poil dans un champ de coquelicots, les lèvres ultra glossées avec le fameux saucisson enfoncé dans le bec jusqu'au fond de la gorge.
Et alors l'accroche... ATTENTION L'ACCROCHE : " Mmmmmmm! Moi, le gros saucisson de Paul, j'aime ça ". Et depuis peu, en dessous, tout un texte pour t'expliquer que ce saucisson a été fait avec des porcs bio, élevés dans la plus pure tradition bio, massés tous les jours, et que donc si tu en manges, tu deviendras grand, beau, fort, bourré d'omégas 3, tu vieilliras moins vite et tu chanteras juste.

Les dérives de la pub sont incroyables. Entre l'idée de départ qui est souvent merdique, le passage entre les mains de créa frustrés d'avance par le pôle marketing qui va leur casser le trognon avant de proposer le final remodelé dans tous les sens au client, qui n'y connait vraiment rien mais qui a lui aussi son avis sur la question, c'est Beyrouth !

Au final, ce qui semble être la sécurité, c'est le cul. Ah ça, on en a à toutes les sauces ( sans mauvais jeu de mot ), à ce point que tu te demandes si les pubs ne sont pas faites pour les pervers plutôt que pour d'éventuels clients !

REGARDE EN CE MOMENT, PANAM EST INONDÉ PAR LISE CHARMEL. Tu peux pas faire trois pas sans te faire agresser les yeux par ces affiches qui tiennent plus du striptease que de la vraie pub.
Alors, ouai, ok, c'est pour prouver que leurs produits correspondent à leur marque : Lise Charmel, Charme et séduction.
Franchement, avec les mannequins qu'ils utilisent, c'est pas non plus un parie très risqué hein ! D'accord, merci photoshop, mais je suis quand même persuadé qu'avec des sacs plastiques Monoprix ( voir même Liddle ) à la place de leurs strings et soutifs, le slogan marcherait aussi !

Parce que si tu jettes un œil à la lingerie elle même, y a pas non plus de quoi casser 3 pattes à un canard ! C'est un peu toujours la même chose, faut l'avouer.

Du coup, elles veulent dire quoi, leurs pubs ? Qu'avec un ensemble Lise Charmel, tu deviens bombasse ? Ca m'étonnerait que la malheureuse gaulée comme une étoile de mer ou comme un pot de fleur soit de cet avis...

C'est un peu se foutre de la gueule du monde, voir même limite de la pub mensongère ... Enfin j'dis ça ...

Non mais oh ! Moi je veux bien que les mecs se lâchent ( en plus, je sais ce qu'ils ressentent, c'est aussi mon taf ) ... MAIS QUAND MÊME !

PARCE QUE MOI, SI J'AI ENVIE D'ACHETER DU CHOCOLAT, C'EST PAS LA SUISSE EN STRING ET LES SEINS A L'AIR QUI VA PLUS ME DONNER ENVIE D'ACHETER !

De toutes façons, aujourd'hui, y a que ça : les meufs à poils.

Les meufs à poil et l'humour.

D'ailleurs, en parlant d'humour ... faudrait que les concepteurs de pubs prennent des cours du soir avant d'écrire leurs gags.

9 fois sur 10 c'est juste pitoyable ! Et pour s'en rendre compte, il faut oser allumer la télé. Je dis bien "oser" car on est de plus en plus nombreux à se servir simplement de cette boite à connerie comme d'un support à console de jeu ou à lecteur de dvd et c'est tout.

Si un jour tu es chaud et que tu te décides à tenter l'expérience, prépare toi à ne pas rire. Exemple ( qui date un peu ) :

ACTIVIA. " Avant les exams je suis toute nouée. Prends un activia de danone, ça va te détendre. Oh, merci pour le tuyau, allez, on fait la courses pour les exams ? " suivi d'un " ahahahahahah " ...
Mais y a quoi de drôle ? Pourquoi elles rigolent les deux dindes ?
PRENDS UN LAXATIF, COUNASSE, CA VA BIEN TE DÉNOUER !

Plus récent :

KINDER PINGOUIN :
La darone qui fait ses courses et qui se retrouve avec des messages subliminaux laissés par ses gamins: des pingouins partout. Alors déjà, la musique est relou, mais surtout ... POURQUOI ILS SE MARRENT TOUS A LA FIN ? Y A RIEN DE DRÔLE, C'EST UN GAG A LA TINTIN !

Sinon, y a quand même eu CETELEM ... Ahhhh cétélem et leur buisson verdâtre sur pattes avec son sourire à la con ... Et puis il y a la maaf avec leur chanson de merde qui te reste dans la tête toute la journée. Certains te diront que la pub a marché puisque tu t'en souviens.

MAIS NON, ELLE A PAS MARCHE, CAR LA SEULE RAISON POUR LAQUELLE TU T'EN SOUVIENS C'EST QU'ELLE TE PREND LA TÊTE !

Souvenez vous de la définition basique de la pub hein :

la publicité est censée être " une stratégie d'incitation à la consommation ciblant un public particulier."

...

TU VAS PAS ME DIRE QUE LES SUPER RENNES DE NOEL DE CANAL SAT TE DONNENT ENVIE DE T'ABONNER ????

Putain, ces super rennes de chiottes qui ne servent à RIEN, je pouvais plus me les voir ! Et le jingle ...

Le jingle ...


" Quand Noël est super en danger
les super rennes viennent pour nous aider.
Sur Canal Sat', y a tout c'qu'on aime
Les super programmes et y a plus de chaaiiiiiiiines
Appelez les super rennes de Noël
Offrez vous un cadeau démentieeeeeeel
Canalsat est à 15 euros par mooooois
Pendant un an ! "

Attends, mais t'as vu les paroles ?
" Quand Noêl est super en danger ... " HEY OH ! ES FRANZÖSICH ? 

C'EST DE LA "SUPER " MERDE EN BOITE, OUI ! Et pourtant on y a eu droit pendant des semaines.

Mais là c'est pareil. Les mecs ont craqué leur string avec les super encornés de Noël ! Tu sais pas d'où ils sortent ni à quoi ils servent. Et surtout, la seule vraie question à laquelle tu aimerais une réponse c'est :

POURQUOI ÇA SE PASSE A NEW YORK ???? ILS LE DISENT AU DÉBUT ! C'est pas comme si la pub était pour nous, en France !

Non mais j'en passe, parce que si je devais faire la liste de TOUS les spots de pub merdiques ... on y serait encore demain !

Parce que les bonnes pubs, celles qui te touchent, te font rire ou pleurer, franchement tu les comptes sur les doigts de la main ! Et bien souvent d'ailleurs, tu sais même plus quelle est la marque, du coup la pub est quand même mauvaise.

Mais je dois franchement donner la palme des pubs les plus perchées aux marques de parfum.
C'est simple ... tu bites RIEN A RIEN ---> on dirait Arte.
Même les textes n'ont aucun lien avec du parfum

exemple : Parisienne de YSL.
" Parisienne, vivre, aimer, sans attendre "
Bon ... c'est quoi le rapport ? Hein ? Y en a qui sont payés ( et bien, en plus ) à pondre ça !

Autre exemple : The one gentleman de D&G
"Quand on sait qui ont est, on n'a plus rien à prouver. L'essentiel est d'être the one."
Mais ...
Mais ..
Mais faut arrêter la drogue! Déjà, ça pourrait être une pub pour une cravate, une bagnole ou une marque de calbuts, ça serait tout pareil. Pire encore, tu pourrais coller n'importe quelle autre logo de marque de parfum à la fin ... ça serait la même

Alors, ok, les nanas pourront dire :

" OUI, mais y a Matthew McConaughey qui joue dans la pub ! "

D'accord, mais nous, les mecs, à qui cette pub est adressée ( à ne pas oublier ) ... qu'est ce qu'on en a à foutre que ça soit lui ou un autre ? C'est pas ça qui va nous faire acheter, hein ! Pub de merde quoi !

Moralité, j'en peux plus, de cette agression visuelle incessante. Moi je porte un parfum parce que je l'ai senti et qu'il me plait, pas à cause du dindon en train de se pavaner en costar sur le bord d'une plage à la télé !

En fait, je pense qu'en plus de me protéger des sons provenant du monde extérieur avec ma musique, je vais finir par me greffer des lunettes de soleils permanentes !

En voilà, un bon concept pour Optic 2000. Inventer les verres qui noircissent lorsque ton regard se pose sur une pub pourrie. Ils auront même le droit de faire une pub ( en évitant de nous foutre encore une gonzesse presque à poil, cf Laeticia Halliday dans leur dernier spot ) ...

Et après on dit que les gens deviennent autistes avec leurs baladeurs et leurs lunettes de soleil.
Ils le seraient pas si on arrêtait de les emmerder tout le temps par tous les moyens !

K

jeudi 10 février 2011

#40 - Catastrophe gastrique



Quand j'écris une histoire, ce n'est jamais vraiment facile de faire la part des choses entre ce que je peux révéler et ce que je ne peux pas.

Parce que dans le lot de toutes les histoires que j'aimerai raconter, il y en a qui sont bien entendu... non racontables. Tu t'en doutes, ce sont souvent les plus croustillantes.

Soit qu'elles m'aient été confiées par des tiers sous le sceau de la plus haute confidentialité, soit que ces aventures portent la marque d'une honte impossible à effacer pour les malheureux concernés, je dois en garder un certain nombre caché dans le coffre fort de ma mémoire !

MAIS HEUREUSEMENT, il existe sur cette bonne vieille terre UN spécimen humain que je peux afficher sur la place publique en toute impunité ... et ce spécimen...

C'EST MOI !

C'est l'avantage quand on a, comme moi, une conception toute particulière de la honte : mes mésaventures me font mourir de rire, surtout quand j'ai l'air bien naze. Bon, évidement, il me faut parfois un peu de recul pour digérer la pilule, mais bon ...

Aussi, c'est avec un grand plaisir que je vais aborder une histoire magnifique qui m'est arrivée, voilà très longtemps, histoire dont mes parents et ma sœur gardent un souvenir... impérissable.

Cette année là, je suis au collège, et nous sommes en fin de vacances d'été.

Alors, petite précision qui a son importance : j'adore l'eau. Attention, entendons nous bien ... J'adore l'eau pour y nager !

Oui parce que bon ... Pour ce qui est de la boire, ok, je crois qu'on aime tous l'eau, mais vu le goût, il faut être un amoureux des plaisirs TRÈS simples pour en arriver à l'adorer, hein.

Ou éventuellement s'être perdu 3 semaines dans le Sahel ...

En fait, j'adore nager. Et vu que ma famille est du sud de la France, la tradition voulait que chaque été nous partions en Provence, en Espagne, et un peu partout dans le sud où il y a la mer.

Bref cette année là, je m'étais gavé RAZ LA GUEULE d'eau. J'avais nagé, nagé, nagé et re-nagé, encore et encore. Et vas-y que je saute dans les vagues, et vas y que je fais de la brasse coulée...

Bref, les super vacances !

Mais voilà, au retour, avant de rentrer sur Paris, on passe par la maison de ma grand-mère. Et pour l'occasion, en plein milieu du grand jardin, qu'est ce que je vois ?

UNE PISCINE !

Enfin, une piscine. Disons un bassin amovible monté par un de mes tontons et remplit de l'eau du puits voisin.

Alors mes parents me connaissent bien. Ils savent que je n'ai d'yeux que pour ce bassin, et aux vues de la couleur de l'eau ( verte à souhait ), ils m'interdisent formellement d'y tremper ne serait-ce qu'un doigt de pied.

Mais voilà... en Provence, j'ai une grande famille et il est difficile de garder l'œil sur ton gosse au milieu de ceux des oncles et tantes. Et quand mes parents me retrouvent enfin, je patauge gaiment dans la mare au canard démontable.

Inutile de te faire un dessin. Lorsque tu as 12 / 13 ans et que tu te chamailles avec tes cousins dans un liquide type "mer" ou "piscine", tu te noies, tu es noyé et tu bois la tasse.

Je crois sincèrement en avoir trop bu, de ce bon bouillon de culture, car dès le lendemain matin... SURPRISE ! Un petit germe avait fait son chemin.

Le meilleur de l'histoire reste quand même que je m'en aperçois une fois dans la voiture ... lancée à pleine allure sur l'autoroute.

K : hem ...
Mon père : Qu'est ce qu'il y a, K ?
K : Je sais pas, j'ai mal au ventre.
Mon père : Comment ça ? Tu as envie de vomir ?
K : Non ... C'est de l'autre côté que ça se passe.
Ma mère ( perspicace ) : AH ! Mais ça c'est le bassin !
K : Mais non, je ... Papa, arrête toi !
Mon père : Quoi ? Mais là, tout de suite ?
K : ...

( ... = je suis en train de mordre le siège en face de moi pour contenir une fuite éventuelle )

Ma mère ( panique à bord ) : MON DIEU ! IL NE SE SENT PAS BIEN ! ARRÊTE TOI !
Mon père : Mais je vais pas m'arrêter sur la bande d'arrêt d'urgence !
Ma soeur : Mouahahahahaha, il va se chier dessus !!!!
Ma mère : Là, une aire d'autoroute !

Arrêt net devant les toilettes publiques. Pour l'occasion, je me transforme en fusée humaine et je crois qu'en un bond, je suis passé de la voiture aux chiottes.

Je passe sur le fait que ma mère soit entrée en panique dans la partie réservée aux hommes, pour tambouriner à ma porte en me demandant si j'allais bien.
Bref, quand je reviens à la bagnole, je vais mieux, mais j'ai une honte terrible.

Mon père ( un sourire carnassier sur le visage ) : Alors, Super Mario, ça va mieux ?
K : C'est bon, hein ...
Ma sœur : Mwahahahhaha Super Mario, le joyeux plombier sautillant !
Ma mère : Ah, mais on t'avait prévenu, hein! Vu la couleur de l'eau, franchement, c'est pas étonnant !

Comme ça pendant un certain temps... allez ... au moins 3 minutes.

K : ...
Ma sœur : MAMAN, PAPA ! K EST TOUT BLANC AHAHAHAHAH !
Mon père ( en train de rigoler ) : Quoi ? Encore ?!!
K : ...
Ma mère : ARRÊTE DE RIRE, TON FILS NE SE SENT PAS BIEN !
Mon père : C'est bien fait ! Il n'avait qu'à pas aller se baigner !
K : ÇA URGE !

Deuxième arrêt à la station suivante et deuxième saut de la voiture aux toilettes, sur fond d'encouragement de ma soeur :

Ma sœur : HEY, SUPER MARIO, UN PROBLÈME DE PLOMBERIE ? AHAHAHAHAHA !

Bref, deuxième vidange, dont je sors tout pâlot.

Ma mère : Il faut peut être l'emmener aux urgences.
Mon père : Mais non, allons. Il a juste avalé une saloperie dans l'eau, un germe ou ..
Ma soeur : OU UN CHAMPIGNON ? AHAHHAHAHAHAH
K : Toi tu paies rien pour attendre.
Ma sœur : Ah, tu peux pas te défendre en plus ! C'est encore meilleur !
K : ...
Ma soeur : ...
Ma mère : ...
Mon père : ...

K : .......................................

Ma mère : ENCORE UNE URGENCE !
Mon père : C'est bon, il y a une sortie...

Troisième arrêt, troisième saut, troisième sortie... cette fois, les jambes tremblantes et la gueule cadavérique.

Ma sœur : HEY, MAMAN ! IL S'EST TRANSFORME EN CASPER ! AHAHAHAHAH.
Ma mère : Mon pauvre fils ...
Mon père : Moi ce qui m'étonne le plus, c'est qu'on n'en voit pas le bout, de cette histoire.
K : Je vous méprise ....
Mon père : Pour le moment, tu nous fais bien rire, mais ce qui serait bien c'est que ça se termine.
K : Ouai ben, hein ...
Ma mère : On t'avait prévenu !
Ma sœur : Oui, ils t'avaient prévenu !
K : Faux cul !
Ma sœur : Pas comme toi, AHAHHAHAHAHAHHAHA !
Mon père : AHAHHAHAHAHAHHAH !
Ma mère : AHAHAHHAHHAHAHAH !
K : ...
Ma mère : Non !
Ma sœur ( reniflant ) : AH SI ! SI SI ! ÇA SENT LE CUL !
K : ...
Mon père : On a un champion !!!
K :  ARGHHH !
Mon père : HEY, OH ! Pas sur les sièges, hein, gros dégoutant !

Quatrième arrêt, quatrième catastrophe ...

Mon père : Ça va pas durer tout le trajet, non ? Tu vas bien finir par être vide, hein !

ET BIEN NON ! Ce jour là, le trajet Provence - Paris a duré 3 heures de plus que prévu, et je peux aujourd'hui dire que je connais TOUTES LES AIRES DE REPOS DE L'AUTOROUTE DU SUD ! TOUTES !

Et ce fut un voyage invraisemblable !

En conclusion, je dirai que je pus quand même constater que mes parents n'avaient pas vécu l'expérience de la même manière:

Ma mère : Tu m'as fait très peur, mais heureusement tu t'en es bien sorti. La prochaine fois, écoute tes parents pour éviter ce genre de problème. Ça peut être très grave !

Mon père : Tu nous as bien emboucané, mais heureusement, nous avons résisté à l'asphyxie. La prochaine fois, je t'attacherai un masque à gaz sur la tête que je relierai directement à ton caleçon pour que tu comprennes bien ce qu'on a vécu. Ça peut être très drôle !

K

mardi 8 février 2011

#39 Cartes, GPS et sens de l'orientation



C'est un fait, nous ne sommes pas tous égaux.

voix céleste :
Et "liberté, égalité, fraternité", t'en fais quoi, connard ?

Oui, d'accord, y a ça... Nous le sommes sur le côté "Homme" avec un grand H.
Mais dans les faits, que néni ! Des petits, des grands, des gros, des maigres ... bref, nous sommes tous uniques !

Surtout sur un point !

---------> LE SENS DE L'ORIENTATION

Alors, franchement, je voudrai pas dire, mais ... allez, si, je vais le dire !

Au permis de conduire, il devrait y avoir une épreuve de repérage, parce que vraiment, y en a qui partent de très loin ...
GENRE CEUX QUI CONFONDENT LEUR DROITE ET LEUR GAUCHE, HEIN !

K : Tu tourneras à gauche au prochain croisement ... Non, l'autre gauche !

Il parait qu'on ne peut rien y faire, chacun à une façon d'imaginer le monde en 3D qui lui est propre, et c'est cette faculté ( ou son absence ) qui détermine l'efficacité de notre sens de l'orientation.
Moi je pense qu'avec un petit entrainement, y a quand même moyen de s'améliorer.

Honnêtement, force est de constater qu'il y a des gens qui sont complètement dépourvus de sens de l'orientation. Pour te dire, j'ai connu des mecs qui étaient capables de se paumer dans les couloirs du métro... Si c'est pas de la mauvaise volonté, ça ! Alors, c'est vrai, il y a Châtelet et Montparnasse qui sont des stations un peu plus compliquées que les autres, mais c'est pas non plus un labyrinthe...

C'est pourquoi l'Homme, avec cette grande ingéniosité qui le caractérise, a cherché des systèmes pour se repérer dans l'espace.

Bon, au début, l'idée ( quoi qu'ingénieuse ) était tout à fait sommaire.

Exemple : Thésée et le minotaure.

Ce bon Thésée qui, comme le veut la légende, était rentré dans le labyrinthe afin de dessouder l'autre aberration cornue. Et bien, pour ne pas se paumer dans le labyrinthe ( et surtout pour en ressortir ), il utilisa le bon fil d'Ariane...

D'ailleurs, à ce propos, je tiens quand même à démystifier le mythe. Parce qu'il est de renommée publique que c'est Ariane qui aurait soufflé l'idée du fil à Thésée. C'est partiellement vrai, puisqu'il faut quand même savoir qu'Ariane était une gourde finie avec un verre d'eau tiède entre les deux oreilles à défaut de cerveau. Donc, NON, elle n'est pas à l'origine de l'idée, mais c'est Dédale ( Architecte ayant conçu les plans du labyrinthe ) qui lui avait donné le tuyau.
Ce qui énerva beaucoup le roi Minos qui, pour se venger, enferma Dédale et son fils Icare dans le fameux labyrinthe, d'où ils sortirent en volant ( puisque ce labyrinthe était ouvert sur le ciel ).

La suite on la connait, Icare veut monter jusqu'au soleil, la cire des plumes fond et plouf.

Bref, déjà à cette époque, les mecs se raclaient la soupière pour trouver des astuces afin de ne pas se perdre tout le temps. Assez rapidement, le coup du fil a été abandonné ( j'te dis pas le bordel si on devait tous se balader en déroulant une pelote de ficelle derrière nous ) au profit d'une invention bien meilleure ( et qui existait probablement déjà avant Thésée ) :

LA CARTE !

Alors c'est vrai, quand tu regardes les vieilles cartes, tu ne peux pas t'empêcher de te marrer. Parce que parfois ... c'est un peu flou. En même temps les mecs n'avaient aucun moyen de voir la terre depuis le ciel, donc il faisaient comme ils pouvaient. Avec le temps qui passe et l'invention de nouvelles ... inventions ( genre ... la montgolfière ), l'Homme a été capable de réaliser des cartes de plus en plus précises ( et de moins en moins fausses ), ce qui nous amène au 20è siècle.

J'ai 13 ans et je suis ... SCOUT DE FRANCE !

Je pourrais écrire des millions d'histoires sur mes souvenirs de camps scout, mais on se concentrera aujourd'hui sur celle en rapport avec le sujet.

Quand tu es en camp scout, en plus de laisser tes parents se reposer pendant 3 semaines, tu apprends plein de choses nouvelles. Tu découvres les joies des orties, le doux plaisir des tiques, les nuits à te peler les œufs ( même en été ) à 6 dans une tente, le montage et le démontage de la dite tente et surtout les feuillets.

Précision : les feuillets sont en fait des chiottes de fortune, à savoir une lunette attachée sur deux bouts de bois, suspendue au dessus d'un énorme trou. J'aime autant te dire qu'en fin de camp, glisser sur le rebord de la fosse au milieu de la nuit n'est pas une bonne idée.

Bref, tu fais beaucoup de conneries, mais tu rigoles bien quand même. C'est un peu une sorte de Kho-lanta pour les juniors, quoi.

Ors, durant ce fameux camp, il y a un événement attendu avec beaucoup de crainte, c'est le raid.

Qu'est ce donc qu'un raid ? Et bien c'est simple.
En équipe ( appelé des patrouilles ), tu dois te rendre d'un point A à un point B en trois jours. Tu n'as pas le droit d'emporter plus d'argent que ce qui t'es donné pour l'occasion ( même si certain planquent des billets dans les armatures du sac à dos, fouillé avant le départ ), tu n'as pas non plus le droit de faire du stop, et tu es surveillé, sans le savoir, par les chefs de camps, qui doivent bien se marrer dans leur voiture en te voyant trimer sous un soleil de plomb au milieu de nulle-part.

Parce que franchement, tu es vraiment au milieu de nulle-part. J'ai vu des bleds tellement paumés que je ne suis pas certain qu'ils aient le téléphone, même aujourd'hui. Tu sonnes aux portes pour qu'on te donne de quoi bouffer, ( franchement, les gens sont en général assez sympa ) ... La vraie vie de bohème quoi.

Le plus difficile étant de trouver un endroit où dormir... au moins je peux dire que je sais ce que ça fait de pioncer dans une grange au milieu des poules.

Mais l'avantage de ces expériences c'est qu'au retour, quand tes parents te récupèrent et qu'ils hésitent à t'embrasser tellement tu chlingues le vieux putois moisi, tu as développé ton sens de l'orientation.
Ça, tu le gardes toute ta vie.

ET, PUTAIN, QUAND TU VIEILLIS, TU TE RENDS COMPTE QU'Y EN A UN PAQUET QUI NE SONT PAS ALLÉ CHEZ LES SCOUTS !

Pour certains, deux rues qui se croisent et c'est la panique. Où suis-je, où vais-je, dans quel état j'erre ( à dire très vite parce que c'est marrant ) ? Autant de questions qui s'imposent à l'esprit du malheureux qui ne peut pas compter sur un coéquipier doué d'un sens de l'observation efficace.

C'est pour ça que, pendant longtemps, les départs en vacance se faisaient à peu prêt de la même manière pour tout le monde :
Le papa avec le volant dans les mains et à côté, la maman avec la carte dans les mains.

Ce qui se soldait bien souvent par une engueulade au bord d'une nationale déserte.

Mais enfin ... on l'attendait tous ... LE GPS.

Le GPS a clairement changé notre vie. La carte en live, visuelle et auditive. La perfection !

Enfin ça, c'est ce qui était écrit sur le papier. Parce qu'honnêtement, y a des progrès à faire hein .. Alors, ok, c'est vrai, le GPS connait très bien les grandes villes et leurs banlieues, ainsi que les autoroutes pour aller de l'une à l'autre. Mais pardon, hein, dès que tu sors un peu des sentiers battus ... c'est la merde !

On ne comptera plus le nombre de fois où le GPS est devenu blagueur.

Exemple :

Au fond d'une impasse, ou lancé à toute blinde sur l'autoroute ...


GPS : Maintenant, tournez à droite !

Bon, dans le doute, tu jettes un œil à l'écran et là, tu vois que le GPS est paumé. Le trait rose qui te montre le chemin est tellement emmêlé dans tous les sens qu'on dirait le nœud d'un cadeau de Noël, et toi tu es soulé, parce que du coup, tu ne sais plus où aller.

Tu remarqueras que ce moment coïncide souvent avec l'arrivée inopinée de gros nuages noirs.
Et le GPS l'a bien compris puisque c'est là qu'il t'affiche :


GPS : Connexion interrompue, recherche d'emplacement.

Ça peut durer des plombes.

Aussi, curieusement, ta voiture arrêtée au milieu de nulle part sous des trombes d'eau, tu te surprends à penser aux histoires d'horreur qui te faisaient trembler d'effroi quand tu étais petit, notamment celle du fou échappé d'un asile qui bute le couple de malheureux vacanciers égarés.

Et tu te sens très seul... Tellement seul que, finalement ... tu conclues en passant rageusement la première, que le coup du fil d'Ariane n'était peut être pas une si mauvaise idée et qu'il aurait fallu se pencher d'un peu plus prêt sur le système.

K

dimanche 6 février 2011

#38 - La vie est comme le changement de la lunette des toilettes ...



Oui, la vie, c'est comme changer la cuvette des chiottes.

Alors, j'avoue qu'au premier abord, le lien ne saute pas aux yeux.

ET POURTANT ... IL Y EN A UN.

Faisons ensemble un bond en arrière de ... pffffffffff 17 ou 18 ans, à cette glorieuse époque où je n'étais qu'un adolescent pré-pubère en pleine crise existentielle.

Ce jour là, j'avais balancé à mon père que les études, c'était hyper chiant et qu'il avait beaucoup de chance de travailler tranquilou dans un bureau. Je pense que la réflexion l'avait laissé bouche bée, et il n'avait rien trouvé d'autre à me dire que :

Mon père : " Alors là, mon fils, tu te mets le doigt dans l'œil jusqu'au coude. "

Sa réponse me laissa perplexe, et ce n'est que bien des années plus tard que je me rendis compte à quel point j'étais dans l'erreur. Et c'est justement cette aspect mystérieux et inattendu qui lie la vie en général et le changement de la cuvette des toilettes :

ÇA A L'AIR TRÈS FACILE TANT QUE TU N'Y ES PAS, ET C'EST SEULEMENT QUAND TU LE VIS QUE TU TE RENDS COMPTE A QUEL POINT C'EST GALÈRE !

En effet, à cette même époque, j'étais rentré un samedi après-midi à l'appartement familial pour découvrir une étrange situation : mon père en pleine discussion avec lui même, en train de se tortiller derrière les chiottes.

Voilà à peu prêt quel était son discours :

Mon père : Grrrrr, putain de putain de putain de putain de cuvette de meeeeeeeeeeerde.

Et ça, en boucle...

Forcément, je lui avais demandé ce qu'il faisait. Il sortit sa tête couverte de sueur de derrière la chasse d'eau et m'adressa une explication sommaire :

Mon père : Je revisse la lunette des toilettes.
K : Comment ça se fait que tu râles comme ça ?
Mon père : Je râle parce que c'est vraiment chiant.
K : Franchement, y a deux vis, ça n'a pas l'air très compliqué.

Je battis en retraite face au regard noir qu'il me lança de derrière ses lunettes de traviole et ce n'est que maintenant que je comprends à quel point l'abattant des toilettes est un ennemi terrible.

SAUT DANS LE TEMPS JUSQU'À AUJOURD'HUI.

Fait établi : la lunette des chiottes avait été mal fixée à l'origine. Elle était un peu de travers mais je n'y avais pas prêté beaucoup d'attention. Mais la bougresse s'est mise à BOUGER.

Me voilà donc assis face aux chiottes, bien décidé à vaincre la sournoise.

K : Bon ... comment c'est fixé, ce truc ?

Rapide examen du bout des doigts... En fait, le système est tout bête. De haut en bas tu as :

-La lunette
-Vissés dans la lunette, deux tiges metalliques
-Le trône ( au travers desquelles passent les tiges )
-Deux papillons qui se vissent sur l'autre bout des tiges jusqu'en haut, emprisonnant ainsi les chiottes entre eux et la lunette ( qui, quand c'est bien vissé à fond, ne bouge plus )

Après avoir constaté la simplicité du système, je me pris à ricaner en me souvenant de mon père en train de râler au fond des chiottes, des années plus tôt.

K : Mon pauvre, t'es vraiment pas doué, hein, c'est tout con. Il faut juste dévisser les deux papillons, retirer la lunette, bien la réajuster et les revisser ... Pfffffff j'en ai pour deux minutes. Allez, HOP ! Y a plus qu'à !

C'est ça ... y a plus qu'à.

Premier problème : les fameux papillons ne sont accessibles que depuis l'arrière des chiottes. Et qu'est ce qu'il y a aussi, souvent, derrière des toilettes ?

...

UN MUR !

K : Ah... Je comprends mieux pourquoi il se tortillait comme un asticot. Bon, ben à mon tour.

Et me voilà partit en expédition. Une des difficultés de la manœuvre réside quand même dans la désagréable promiscuité avec ces chiottes. Car on sait tous à quoi ça sert, et franchement, tu fais de ton mieux pour minimiser les échanges tactiles entre toi et l'endroit le plus écœurant de ton appartement.

OUI MAIS VOILA ! Les concepteurs des toilettes ont pris à malin plaisir à réaliser un système qui t'empêche purement et simplement de ne pas toucher les chiottes durant l'opération du changement de la lunette, si bien qu'assez rapidement tu te retrouves à serrer dans tes bras la dernière chose au monde à qui tu voudrais faire un calin romantique.

Tu te retrouves donc enroulé autour des toilettes, la gueule bloquée entre le mur et la chasse d'eau, cherchant à tâtons la pute de papillon de merde, qui se trouve bien entendu dans un repli de faillance uniquement accessible du bout des doigts.

Première erreur du novice : se concentrer sur cette vis récalcitrante.

Pourquoi ? Et bien, tant que tu te focalises la dessus, tu oublies tout le reste. Et là ... c'est le drame, puisque ta deuxième main est sans défense, accrochée qu'elle est sur le rebord des toilettes.

Ça se passe très vite, et en deux temps :

1) PAN ! ( La cuvette, en bois massif, vient de tomber sur la main non protégée )
2) K : AÏE ! PUTAIN DE MERDE, FAIT CHIER LA BITE !!!

Ça commence à gueuler un peu, mais c'est comme t'énerver contre un rocher : ça ne sert à rien.

K : Quels bande de cons les mecs qui ont inventé ça !! Tu crois pas qu'ils pourraient pondre un système de clips sur les côtés non, ces connards ?!!

Tu continues de dévisser tes trucs comme un forcené. D'ailleurs, avec un peu de chance, tu arrives à te caler le petit robinet d'arrivée d'eau dans l'œil, mais ENFIN te voilà brandissant les deux tiges métalliques et les papillons qui vont avec.

K : RHAAAAAAAAAAA, VICTOIRE ! C'est pas trop tôt !! Pute !

Deuxième erreur du novice : vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué

Oui parce que là, en toute logique, tu es à genoux à côté des chiottes. Du coup ( curieusement, puisque ça sert à rien ) tu tentes de te relever.

1) Prise d'appui sur la cuvette
2) ZIG ! ( la cuvette, qui n'est plus fixée, à valdingué sur le côté )
3) PLOUF ! ( te voilà avec le bras enfoncée jusqu'au coude dans les goguenaux )
4) ET MEEEEEEEEEEEEERRRR--DE ! ( classique et de bon ton, vu les circonstances )

Bref, après avoir gueulé tout ce que tu pouvais et effectué un allez-retour avec le point d'eau propre le plus proche, tu es de retour.

K : Putain ... mais quelle merde cette putasserie de chiotte !

Voici le moment  de la nouvelle petite surprise qui fait bien bien plaisir : tu te rends compte que chaque tige n'a pas 1 emplacement pour être vissé dans la cuvette, mais bien 6 ! Faut pas se tromper de trou sinon, une fois vissée, la cuvette sera A NOUVEAU de travers et tu devras tout recommencer ( ou peut être que tu laisseras ça en l'état, ce qui explique pourquoi un certain nombre de cuvettes de chiottes sont de traviole et le restent ).

Troisième erreur du novice : la crise de nerf

Pourquoi ? Parce que quand tu t'énerves, tu fais n'importe quoi, notamment poser les deux tiges métalliques sur la chasse d'eau le temps que tu places la cuvette. Un moment d'inattention et ...

1) Roll, roll, roll ( les vis qui roulent )
2) PLOUF ( Hop, panier, 3 points )
3) RHAAAAAAAAAAAAAA !!!!

Après avoir joué les chasseurs de trésors océanographes, te voilà bon pour un nouvel allez retour à la salle de bain. Et quelques minutes plus tard, tu te retrouves à nouveau face à l'ennemi, prêt pour ta nouvelle mission : le délicat placement de la lunette.

Forcément, tu doutes un peu, et du coup, tu fais des essais, agenouillé face aux toilettes, la cuvette dans les mains. Ors, durant la manipulation, il y a bien un moment où tu la relèves pour faire la mise au point.

Ce qui nous emmène à ...

Quatrième erreur du novice : oublier sa première erreur !

Oui parce que toi, bien agenouillé face aux trône, tu es concentré sur l'emplacement de tes deux charnières. tellement concentré que tu ne fais pas attention au reste.

-------> Arrivée de l'humiliation totale ...

1) PAN ! La cuvette ( en bois massif, ne l'oublions pas ) vient de te tomber proprement sur le crâne, manquant de t'envoyer boire la tasse.

Pour la réaction, il y a deux écoles.

2) AAAAAAAH MAIS PUTAAAAAAAIN ! FAIT CHIER CETTE SALOPE DE CUVETTE DE MERDE !

2') .... ( silence radio, parce qu'en plus de t'avoir fendu la tête, la cuvette t'a simplement assommé, et tu resteras comme ça, la gueule au fond des chiottes, jusqu'à ce que quelqu'un te trouve et te ranime. Il existe quand même une petite probabilité de décès par noyade ... )

Une fois remis de tes émotion, affublé d'une belle bosse palpitante et violacée, tu repars à l'assaut de la forteresse afin de visser définitivement tes papillons. Et normalement ( à moins que tu ne sois à nouveau passé par la case " première erreur " ) tout se déroule bien, et tu sors de là fourbu, blessé, en sueur, mais heureux.

Et ce n'est que quelques instants plus tard, lorsque tu fumes la clope bien méritée de la victoire, que tu te rends compte à quel point changer la lunette des chiottes ressemble, à moindre échelle, à ta vie :

Tout parait toujours simple avant que tu n'y sois confronté, mais tu as beau prévoir, anticiper, te préparer physiquement et mentalement, rien ne se déroule jamais comme prévu.

L'essentiel est de pouvoir se poser à la fin, et se dire...

" Ok, j'en ai  vraiment chié, mais j'y suis arrivé et franchement, je suis content du résultat ! "

K

ps : Oui parce que tu seras content , la fois d'après, quand tu iras les utiliser, tes toilettes nickelles avec la lunette bien droite et bien fixée !

samedi 5 février 2011

#37 - Les bonnes excuses.com



( Parenthèse : Cette idée m'a été donné par Adèle, merci à elle ! N'importe qui peut en faire autant, je suis ouvert à tout. Enfin, à tout ... on s'est compris ! Bien évidemment, il faut que le sujet m'inspire, et surtout que ça soit pas trop du déjà vu, genre " c'est Toto qui va à la messe et ... " . Bon, on sait tous comment ça se finit ! )
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C'est un fait : l'homme est un gros menteur, et ceux qui disent le contraire sont les pires de tous !

Oui ! Nous mentons, et tout le temps, en plus ! Mais moi, je n'ai jamais compris POURQUOI c'était quelque chose de mal, car il y a mensonge et mensonge, hein.

Il y a le vrai mensonge bourrin option trahison ( genre la meuf qui trompe son mec et qui ne le lui dit pas ) et le doux mensonge, pieu et chaste ( genre ton gamin qui te ramène une bouse en terre cuite, un cendrier, les yeux larmoyants de fierté et qui te demande si c'est beau ... Tu ne vas pas lui dire que c'est de la merde en barre, son truc, même si tu le penses fortement et que tu accuseras le chien de l'avoir fait tomber à la première occasion... ).

Ors, quand tu mens, il faut toujours avoir un plan de secours, assurer ses arrières quoi. Un bon mensonge est comme une bonne histoire. Il faut une toile de fond, des personnages crédibles, un décors et des effets spéciaux impeccables ... bref, un bon menteur a beaucoup d'imagination !

En effet, on dit souvent que les plus gros mensonges passent le mieux. C'est partiellement vrai, car ce sont surtout les plus inattendus qui fonctionnent bien.

S'il est vrai que les mensonges n'ont pas de limites, force est de constater qu'au quotidien, les occasions de mentir sont, grosso modo, à peu prêt toujours les mêmes.

1) Le retard

Celui là, il est en tête de gondole. Évidement, si c'est dans ton habitude de vivre avec deux fuseaux horaires de décallage, il n'y a plus rien à faire, tu es catalogué ( j'en connais, et ils sont capable de s'en offusquer, en plus !! ).
CEPENDANT, si tu es exceptionnellement en retard et que tu n'as aucun alibi autre que " j'ai fait la teuf hier soir, j'me suis pas réveillé ", je peux éventuellement faire quelque chose pour toi.

Tu as donc le choix entre la poste, darty ou L'INCROYABLE HISTOIRE !

- la poste et darty, c'est le même combat.
> La poste c'est pour le petit retard d'un quart d'heure. Le postier ( il a bon dos ) est arrivé PILE au moment où tu allais partir, afin de te remettre un courrier recommandé. Et toi, tu avais perdu ta carte d'identité ! IMPOSSIBLE DE LUI REMETTRE LA MAIN DESSUS !
Alors là, il faut être fripon et devancer les éventuelles remarques. Du coup, balance le " en plus, j'ai gueulé parce que normalement quand ils te livrent chez toi, ils n'ont pas besoin de ta carte, mais il m'a dit que maintenant ils faisaient comme çaaaaaaaa " ... bref tu noies le poisson quoi, et à la fin, pour vivement changer de sujet tu balances un " en plus c'est trop galère, c'est une lettre de l'huissier, comme quoi j'ai pas payé la location d'un bungalow en Nouvelle Calédonie, c'est n'importe quoi, on m a peut être piraté ma carte bleue " ET HOP ... la personne en face de toi est attirée par l'histoire et OUBLIE ton retard !
> Darty, c'est pour un retard plus gros, genre une heure : " les mecs venaient livrer le lave vaisselle, mais se sont planté de jour ! " ... Et évidement derrière ils t'ont dit qu'ils pouvaient repartir mais que le truc serait envoyé en stockage à Melun et tu devrais attendre qu'on te rappelle et ... bref tu es resté, c'est compréhensif !

ET ENFIN... L'incroyable histoire. Pour un retard de deux heures minimum !
Voici une bonne excuse :
Des témoins de Jéhovah son rentré chez toi en se faisant passer pour des vendeur de calendrier ( ou autres ) et ne voulaient plus partir, tu as du appeler les keufs, tu as porté plainte etc etc etc bref le GROS truc. Ajoute moult détails hein, faut que ça ai l'air crédible, tu es comme un metteur en scène !

Et si tu fais bien les choses ... ça passe !

Ça, c'est pour le retard.

PS : En ce moment, sur Paris, il y en a une qui tourne, d'excuse, et il faut arrêter de l'utiliser, elle est complètement bouillie : le lave linge qui fuit .... Je m'en suis servit il y a 4 ans, c'est bien passé mais là si ça continue, on va bientôt croire à la conspiration d'une secte anti lave linge qui les sabote tous à leur entrée sur le territoire français !

2) Les clopes dans la poche !

Alors oui, ça c'est terrible. Ta mère qui range ton linge ( et qui fouille allègrement tes poches, comme conseillé dans "parents hebdo " ) tombe sur un paquet de cigarettes !

D'où la question : " c'est à toi ? "
Et la réponse pourrie : " non c'est à un copain, je les lui garde parce que ses parents ne savent pas qu'il fume ..."

C'est trop NUL ! Voici ma proposition, tu verras après si elle n'est pas meilleure !
" Oui, ce sont mes clopes, carrément! Mais ne les jette pas, c'est pour draguer les filles, elles fument dans ma classe ! "
" Tu offres des cigarettes aux filles ???? "
"Oui  ( avec aplomb ) et ça marche plutôt bien "
Donc là, ton père voit en toi un Don Juan en herbe et ta mère est atterrée ( mais convaincue ) du stratagème.
Si tu es une fille, ça marchera aussi. Au pire on te servira un petit laïus sur " mais tu n'as pas besoin de ça, tu es belle comme tout, ça suffit ! ".
Mais tu es sauvé(e).

Ps : C'EST TRÈS MAL DE FUMER ! J'ENCOURAGE PAS, HEIN ! ( je précise au cas où je me fasse skuder la gueule par un papa mécontent ... )
Pps : Ça sert a rien de juste se brosser les dents juste après une clope !! Il faut aussi boire du lait pour annuler l'odeur ! Et le mégot, c'est 2 fois la chasse d'eau, sinon il reste ... j'dis ça, j'dis rien.

3) La soirée où tu ne veux pas aller.

Ça, c'est le plus délicat, parce que c'est pas sympa pour ton coupain ! Mais ça arrive à tout le monde d'être fatigué, de ne pas vouloir sortir... Et parfois, en face de toi, tu peux avoir des amis qui ne comprennent pas ( souvent, ils ne bossent pas, eux ! ). Alors évidemment, le but est de ne pas passer pour un gougnafier en avouant que " ça fait chier la bite de se taper tout Paris pour rentrer à pas d'heure alors que je suis claqué ".

Il existe pourtant 2 PARADES ULTIMES . Je m'en suis rendu compte parce que ça nous est vraiment arrivé ( pour de vrai !! ), et c'est passé.

a) gastro ou intox
- La gastro : 4 jours d'incubation, et deux jours pour s'en remettre, plutôt pour les soirées en semaines parce que personne ne vérifiera si ça va mieux le lendemain ... bref à ne pas utiliser un vendredi soir quoi.
- l'intoxication alimentaire : Moins connue, les effets sont aussi très variables. Ça peut servir pour un vendredi soir sans qu'on te regarde en biais le lendemain soir, c'est un bon "one shot "

b) les parents qui débarquent.

Celle là, tu ne peux pas l'utiliser trop souvent, mais exceptionnellement ça peut servir. Les parents qui se pointent pour faire la surprise !!! C'est ballot hein, je peux pas les mettre dehors... Quelle galèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèère, ils m'ont flingué ma soirée, désolé, j peux pas venir ...

ps : Une fois, j'ai quand même eu droit à " ah merde j me suis trompé de ville, je suis allé dans une autre qui a le même nom mais qui est à l'opposé " ... Boris, si tu me lis ! héhéhé !

4) L'anniversaire oublié
Là c'est chaud... mieux vaut avouer sa faute. Bon après tu peux toujours sortir le célèbre " ahhhh merde! Je n'ai pas vu que le SMS n'était pas parti... il déconne mon portable en ce moment !".Mais c'est minable, mi-nable !

ps : je crois quand même que je l'ai déjà fait ... j'ai honte !
pps : mais vu que tu as de bons coupains, tu peux les acheter avec une bouteille de gnole !


Quand on y pense, on apprend quand même l'art de mentir... à l'école et nos meilleurs profs sont ... nos parents ( les pauvres ! )
Ben oui, regarde ! Tout commence avec les notes. Si tu ne te faisais pas engueuler à chaque mauvaise note, travailler ne se transformerait pas en plaie pesante, et tu n'aurais pas besoin de falsifier la signature paternelle ni de prélever le carnet de note à son arrivée dans ta boite aux lettres...

C'est fou quand même, comme la poste porte sur son épaules l'échec scolaire camouflé de milliers de collégiens et de lycéens !
Parce que, franchement, la PIRE EXCUSE DU MONDE c'est quand même ...

mes parents : Hey, K, on n'a toujours pas reçu le bulletin scolaire, c'est normal ?
K : Heuuuuu, je sais pas ... c'est surement la poste qui l'a égaré !

Ben tiens !

K

ps :Je tiens quand même à adresser ce message à ceux qui font la tortue et préfèrent disparaitre de la circulation sans donner de nouvelle plutôt que d'avoir à affronter la faute qu'ils ont commis !

Franchement, les mecs, vous avez passé l'age ! Assumez, hein ... mentez !

mardi 1 février 2011

#36 - Le Diable en Provence



La Provence, dont je suis issu, est un pays merveilleux, là bas dans le sud.
Merveilleux de par son histoire, ses traditions, par ses délices culinaires, ses habitants au caractère aussi chaud que le soleil qui dessèche la garrigue  ...

MAIS AUSSI, par ses mythes et légendes.

La preuve ! Les santons que l'on retrouve jusqu'en Chine, à la base, viennent de chez nous. Oh bien sûr, pas les trucs en plastoc que tu peux acheter chez Monop' dès le début de l'hiver ( début de l'hiver qui semble arriver de plus en plus tôt chaque année, si bien que d'ici quelque temps, il ne fait aucun doute que nous trouveront des calendriers de l'avant en vente dès fin juillet dans les supermarchés ).

Car un vrai santon est "made in Provence", en terre cuite, peint à la main s'teu plait, et estampillé " Fouque" pour ne citer qu'eux ... et accessoirement te coûte une blinde, au point que si tu veux te faire la crèche  format économique ( le petit Jésus, la vierge Marie, Joseph, l'âne et le bœuf ) tu devras d'abord vendre un rein au marché noir.

Alors c'est quoi le rapport entre les santons et les légendes provençale ? Et bien voilà ... l'observateur attentif notera que TOUS LES SANTONS PROVENÇAUX sont habillés à l'ancienne mode provençale ( et même le petit Jésus porte sur son visage angélique un je ne sais quoi qui sent plus le thym et le romarin que les épices de Jérusalem ) ...

ET POUR CAUSE ! POUR LE PROVENÇAL, JÉSUS EST NE EN .... PROVENCE ! Parfaitement ! Dans un petit village qui s'appelle Bethléem ( probablement Bethléem des parpaillous d'ailleurs ) ! Même si cette vérité ancestrale peut être contestée, je déconseille à quiconque de se balader sur le court Mirabeau, à Aix en Provence, avec une pancarte autour du cou :

Mytho, le petit Jésus n'est jamais né en Provence !

Ça se finirait mal pour son cul.

D'ailleurs, ne décore-t-on pas la crèche avec de la mousse parsemée d'aiguilles de pin, de cailloux de la garrigue, de petites branches d'oliviers ou de romarin pour faire les arbres ??? SI ÇA, C'EST PAS L'ILLUSTRATION D'UNE VÉRITÉ HISTORIQUE, HEIN, JE SAIS PAS CE QUE C'EST !

Bref. Chez nous, les mythes et légendes ... il y en a des wagons entiers. Alors, c'est vrai, on a parfois du mal à rivaliser avec la légende bretonne du roi Arthur et de ses vaillants chevaliers de la table ronde. NÉANMOINS, avant de clore le débat, je tiens quand même à préciser qu'Arthur, selon toute vraisemblance, avait été élevé chez les romains avant de devenir le roi des bretons. Et en Provence, nous aussi étions romains ... donc, dans un sens, Arthur est UN PETIT PEU provençal et puis c'est tout !

Bon ... J'en étais où moi ? Ah ! Oui ! Les légendes ... Donc les légendes, on en a à la pelle. Par exemple l'histoire de cette bonne vieille tarasque. Alors oui, c'est vrai, on a tous lu un jour ou l'autre Tartarin de Tarascon. Mais Tarascon, au delà de son nom rigolo, a été nommée ainsi parce que voilà bieeeeeeeeeen longtemps, vivait prêt de la ville ... une Tarasque, un gros dragon quoi. Pas de panique, la bestiole s'est faite dézinguer et tout se finit bien. Mais c'est pour dire que chez nous aussi, on en a des saloperies !

Mais de toutes les histoires de Provence, il en est une qui me fait plus rire que les autres. Et elle concerne ... le diable !

TADAAAAAAAAAAAAAAAAM !!! LE DIAAAAAAAAAAAAAAABLE !!

Alors voilà, avant de devenir le diable tel qu'on le connait, il s'appelait lucifer. Lucifer était l'ange préféré de dieu, le plus beau, le plus loyal et aussi le plus balèze.

Le problème c'est que lorsque l'homme arriva, ce fut la merde.

PETITE PARENTHÈSE ! Tu noteras, s'il te plait, que dès qu'on met les pieds quelque part, ça fout toujours un bordel monstre en moins de temps qu'il n'en faut pour dire "on est des boulets qui aimons scier la branche sur laquelle nous sommes assis".

Ce jour là, ça n'a pas raté : Dieu nous a crée, et là haut, chez les emplumés, ça a commencer à râler dans les couloirs. Il faut quand même avouer que Dieu a quand même été un peu secos avec les anges. En gros, il leur a dit :

Dieu : BON ! Alors je viens de fabriquer les bestioles en bas, là. Oui, oui, les deux bipèdes qui se baladent à poils.
Ange Azraël : Mais... Mais c'est dégueulasse, ils urinent dans nos vignes ! On va pas boire du pinar à la pisse, non ?
Dieu : Oui, bon ça va, ils n'ont pas conscience de leur nudité ni de ...
Ange Belzébuth : Ben, ils n'ont pas trop l'air d'avoir conscience de grand chose...
Dieu : Rhooooo tout de suite, ça y est, dès qu'y a de la nouveauté, y en a qui gueulent.
Ange Azazel : Mais trop pas ! C'est juste qu'il a raison, franchement ! Regardez ! Maintenant ils baisent devant tout le monde !
Dieu : Mais ils ne savent pas qu'ils sont observés !
Ange Abighor : Il n'empêche ... Un peu de pudeur, ça mange pas de pain, hein !
Dieu : Ben si, justement, je veux qu'ils restent purs et innocents ! D'ailleurs c'est pour ça qu'ils ne doivent SURTOUT pas manger la pomme !
Anger Lucifer : Ok... Très bien, mais en quoi ça nous concerne, nous ?
Dieu : Et bien voilà le topo ... vous allez tous mettre un genou à terre devant eux, vous allez les aimer et les protéger comme si c'était moi.
Ange Lucifer : De quoi ???
Dieu : Parfaitement !
Ange Lucifer : Mais pourquoi ? Ils sont tout faiblard et ...
Dieu : Parce que c'est moi le patron ! Ça va bien deux minutes, hein, de chouiner pour un rien, là ! Et gnagnagna ils pissent partout, et gnagnagna l'autre il se balade la bite à l'air, et gnagnagna c'est dégueulasse ... C'est bon, vous allez arrêter de me casser les couilles et faire ce que je vous dis avant que je commence à m'énerver !

Là, j'imagine que le ton a du monter, et que ça s'est transformé en engueulade générale. Du coup, on sait tous comment ça s'est passé : Dieu et ses anges se sont battus contre les rebelles, guidés par lucifer . Ils se sont bien mis sur la gueule, et finalement, c'est le bien qui a vaincu. Du coup, les révolutionnaires se sont faire proprement arracher les ailes avant de se faire foutre à la porte du Paradis à coups de pompes dans l'cul.

Oui mais voilà ... La grande question est : OU ONT ILS TOUS ATTERRIT ? Parce que sans aile, tu as beau agiter les bras très vite, tu ne voles pas bien loin. Au mieux tu planes. Et encore, tu planes ... Disons que ça a peut être une légère incidence sur ta vitesse de descente. D'ailleurs, il te faut au moins ça quand tu tombes du Paradis parce que, franchement, j'te raconte pas la chute.

Donc nous, en Provence, on a une théorie sur l'endroit où a atterrit Lucifer, vu qu'il reste les traces de son crash, figure toi ! En même temps, si tu tombes de si haut, même si tu essaies de compenser en battant vigoureusement des bras ... QUAND TU ARRIVES EN BAS, C'EST PLEINE BALLE, MAIS ALORS .... PLEEEEEEEEEINE BAAAAAAAAALLE !

En mode météorite quoi, et tu sais d'avance que le choc sera terrible et que tu vas douiller.

Mais lucifer a eu un peu de chance dans son malheur. Enfin, un peu de chance, disons ... une chansounette quoi, une bébé chance... une nano chance, même. Parce que lui, en atterrissant, il est passé au raz d'une grande falaise.

---> Réflexe ! Il a tenté de s'accrocher comme il pouvait à la parois, et il faut l'admettre, ça l'a UN PEU freiné ( sans pour autant l'arrêter le moins du monde ).

D'ailleurs, ça ne l'a tellement pas arrêté qu'il s'est vautré la margoulette vitesse grand V sur la pierre bien lisse ( et bien dure ) qui l'attendait en bas. C'est nigaud, hein, quand tu sais que la terre est recouverte à 70% d'eau ...

Bon ... il a malgré tout sauvé l'honneur, et a atterrit sur le cul à défaut de prendre son crâne pour un train d'atterrissage . C'est mieux que rien ( mais ça doit faire bien mal quand même).

ET COMMENT LE SAIT-ON ?

C'est simple, il y a un endroit en Provence où  tu peux encore voir les traces de ses griffes tout le long de la falaise et juste en bas, celle de ses fesses, de ses talons et des ses mains, position dans laquelle il a touché le sol pleine patate !

K

Ps : Cela dit, c'est peut être ça, plus tard, qui l'a mené à se déguiser en serpent et à se faufiler dans le jardin d'Éden pour se venger.

lucifer : Ah tu veux qu'ils restent innocent et purs, hein ? C'est ce qu'on va voir ! J'en ai encore des hémorroïdes, moi, de la chute en Provence ! Tiens, ben justement, voilà l'autre gourdasse. Ève ? Èèèèèèève ? Tiens, maaaaaange la pomme, la bonne po-pomme à mémé, tu vas voir c'que tu vas voir ( counasse ) ! Allez, mium mium mium ...

Et il a réussit son coup : on est bien tous emmerdé !
 

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