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jeudi 10 février 2011

#40 - Catastrophe gastrique



Quand j'écris une histoire, ce n'est jamais vraiment facile de faire la part des choses entre ce que je peux révéler et ce que je ne peux pas.

Parce que dans le lot de toutes les histoires que j'aimerai raconter, il y en a qui sont bien entendu... non racontables. Tu t'en doutes, ce sont souvent les plus croustillantes.

Soit qu'elles m'aient été confiées par des tiers sous le sceau de la plus haute confidentialité, soit que ces aventures portent la marque d'une honte impossible à effacer pour les malheureux concernés, je dois en garder un certain nombre caché dans le coffre fort de ma mémoire !

MAIS HEUREUSEMENT, il existe sur cette bonne vieille terre UN spécimen humain que je peux afficher sur la place publique en toute impunité ... et ce spécimen...

C'EST MOI !

C'est l'avantage quand on a, comme moi, une conception toute particulière de la honte : mes mésaventures me font mourir de rire, surtout quand j'ai l'air bien naze. Bon, évidement, il me faut parfois un peu de recul pour digérer la pilule, mais bon ...

Aussi, c'est avec un grand plaisir que je vais aborder une histoire magnifique qui m'est arrivée, voilà très longtemps, histoire dont mes parents et ma sœur gardent un souvenir... impérissable.

Cette année là, je suis au collège, et nous sommes en fin de vacances d'été.

Alors, petite précision qui a son importance : j'adore l'eau. Attention, entendons nous bien ... J'adore l'eau pour y nager !

Oui parce que bon ... Pour ce qui est de la boire, ok, je crois qu'on aime tous l'eau, mais vu le goût, il faut être un amoureux des plaisirs TRÈS simples pour en arriver à l'adorer, hein.

Ou éventuellement s'être perdu 3 semaines dans le Sahel ...

En fait, j'adore nager. Et vu que ma famille est du sud de la France, la tradition voulait que chaque été nous partions en Provence, en Espagne, et un peu partout dans le sud où il y a la mer.

Bref cette année là, je m'étais gavé RAZ LA GUEULE d'eau. J'avais nagé, nagé, nagé et re-nagé, encore et encore. Et vas-y que je saute dans les vagues, et vas y que je fais de la brasse coulée...

Bref, les super vacances !

Mais voilà, au retour, avant de rentrer sur Paris, on passe par la maison de ma grand-mère. Et pour l'occasion, en plein milieu du grand jardin, qu'est ce que je vois ?

UNE PISCINE !

Enfin, une piscine. Disons un bassin amovible monté par un de mes tontons et remplit de l'eau du puits voisin.

Alors mes parents me connaissent bien. Ils savent que je n'ai d'yeux que pour ce bassin, et aux vues de la couleur de l'eau ( verte à souhait ), ils m'interdisent formellement d'y tremper ne serait-ce qu'un doigt de pied.

Mais voilà... en Provence, j'ai une grande famille et il est difficile de garder l'œil sur ton gosse au milieu de ceux des oncles et tantes. Et quand mes parents me retrouvent enfin, je patauge gaiment dans la mare au canard démontable.

Inutile de te faire un dessin. Lorsque tu as 12 / 13 ans et que tu te chamailles avec tes cousins dans un liquide type "mer" ou "piscine", tu te noies, tu es noyé et tu bois la tasse.

Je crois sincèrement en avoir trop bu, de ce bon bouillon de culture, car dès le lendemain matin... SURPRISE ! Un petit germe avait fait son chemin.

Le meilleur de l'histoire reste quand même que je m'en aperçois une fois dans la voiture ... lancée à pleine allure sur l'autoroute.

K : hem ...
Mon père : Qu'est ce qu'il y a, K ?
K : Je sais pas, j'ai mal au ventre.
Mon père : Comment ça ? Tu as envie de vomir ?
K : Non ... C'est de l'autre côté que ça se passe.
Ma mère ( perspicace ) : AH ! Mais ça c'est le bassin !
K : Mais non, je ... Papa, arrête toi !
Mon père : Quoi ? Mais là, tout de suite ?
K : ...

( ... = je suis en train de mordre le siège en face de moi pour contenir une fuite éventuelle )

Ma mère ( panique à bord ) : MON DIEU ! IL NE SE SENT PAS BIEN ! ARRÊTE TOI !
Mon père : Mais je vais pas m'arrêter sur la bande d'arrêt d'urgence !
Ma soeur : Mouahahahahaha, il va se chier dessus !!!!
Ma mère : Là, une aire d'autoroute !

Arrêt net devant les toilettes publiques. Pour l'occasion, je me transforme en fusée humaine et je crois qu'en un bond, je suis passé de la voiture aux chiottes.

Je passe sur le fait que ma mère soit entrée en panique dans la partie réservée aux hommes, pour tambouriner à ma porte en me demandant si j'allais bien.
Bref, quand je reviens à la bagnole, je vais mieux, mais j'ai une honte terrible.

Mon père ( un sourire carnassier sur le visage ) : Alors, Super Mario, ça va mieux ?
K : C'est bon, hein ...
Ma sœur : Mwahahahhaha Super Mario, le joyeux plombier sautillant !
Ma mère : Ah, mais on t'avait prévenu, hein! Vu la couleur de l'eau, franchement, c'est pas étonnant !

Comme ça pendant un certain temps... allez ... au moins 3 minutes.

K : ...
Ma sœur : MAMAN, PAPA ! K EST TOUT BLANC AHAHAHAHAH !
Mon père ( en train de rigoler ) : Quoi ? Encore ?!!
K : ...
Ma mère : ARRÊTE DE RIRE, TON FILS NE SE SENT PAS BIEN !
Mon père : C'est bien fait ! Il n'avait qu'à pas aller se baigner !
K : ÇA URGE !

Deuxième arrêt à la station suivante et deuxième saut de la voiture aux toilettes, sur fond d'encouragement de ma soeur :

Ma sœur : HEY, SUPER MARIO, UN PROBLÈME DE PLOMBERIE ? AHAHAHAHAHA !

Bref, deuxième vidange, dont je sors tout pâlot.

Ma mère : Il faut peut être l'emmener aux urgences.
Mon père : Mais non, allons. Il a juste avalé une saloperie dans l'eau, un germe ou ..
Ma soeur : OU UN CHAMPIGNON ? AHAHHAHAHAHAH
K : Toi tu paies rien pour attendre.
Ma sœur : Ah, tu peux pas te défendre en plus ! C'est encore meilleur !
K : ...
Ma soeur : ...
Ma mère : ...
Mon père : ...

K : .......................................

Ma mère : ENCORE UNE URGENCE !
Mon père : C'est bon, il y a une sortie...

Troisième arrêt, troisième saut, troisième sortie... cette fois, les jambes tremblantes et la gueule cadavérique.

Ma sœur : HEY, MAMAN ! IL S'EST TRANSFORME EN CASPER ! AHAHAHAHAH.
Ma mère : Mon pauvre fils ...
Mon père : Moi ce qui m'étonne le plus, c'est qu'on n'en voit pas le bout, de cette histoire.
K : Je vous méprise ....
Mon père : Pour le moment, tu nous fais bien rire, mais ce qui serait bien c'est que ça se termine.
K : Ouai ben, hein ...
Ma mère : On t'avait prévenu !
Ma sœur : Oui, ils t'avaient prévenu !
K : Faux cul !
Ma sœur : Pas comme toi, AHAHHAHAHAHAHHAHA !
Mon père : AHAHHAHAHAHAHHAH !
Ma mère : AHAHAHHAHHAHAHAH !
K : ...
Ma mère : Non !
Ma sœur ( reniflant ) : AH SI ! SI SI ! ÇA SENT LE CUL !
K : ...
Mon père : On a un champion !!!
K :  ARGHHH !
Mon père : HEY, OH ! Pas sur les sièges, hein, gros dégoutant !

Quatrième arrêt, quatrième catastrophe ...

Mon père : Ça va pas durer tout le trajet, non ? Tu vas bien finir par être vide, hein !

ET BIEN NON ! Ce jour là, le trajet Provence - Paris a duré 3 heures de plus que prévu, et je peux aujourd'hui dire que je connais TOUTES LES AIRES DE REPOS DE L'AUTOROUTE DU SUD ! TOUTES !

Et ce fut un voyage invraisemblable !

En conclusion, je dirai que je pus quand même constater que mes parents n'avaient pas vécu l'expérience de la même manière:

Ma mère : Tu m'as fait très peur, mais heureusement tu t'en es bien sorti. La prochaine fois, écoute tes parents pour éviter ce genre de problème. Ça peut être très grave !

Mon père : Tu nous as bien emboucané, mais heureusement, nous avons résisté à l'asphyxie. La prochaine fois, je t'attacherai un masque à gaz sur la tête que je relierai directement à ton caleçon pour que tu comprennes bien ce qu'on a vécu. Ça peut être très drôle !

K

4 commentaires:

  1. Mon bon K, je t'aime... tu me fais tellement rire... je me souviens que tu m'avais raconté cette annecdote lors d'une soirée durant laquelle étant à 4 g chacun (mais toujours conscients de nos actes et paroles) on s'était raconté nos pires hontes de nos (courtes) vies... Je me souviens aussi de mon fou rire qui avait résulté de ta narration... j'avais ri jusqu'à en pleurer... et ça c'est beau!

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  2. Non, c'est toi qui est grand et bon de rire à mes histoires ;)

    K

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  3. je crois qu'on a tous une histoire gore irracontable dans ses tiroirs (par gore j'entends, caca/vomi et compagnie)... qui n'a jamais mangé tellement d'escargots à noel, l'année de ses 4ans... qu'elle s'est rendu malade et a repeint toute la nuit la moquette de sa chambre? ah non c'est que moi?

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