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lundi 24 janvier 2011

#33 - D2 - Dude


Au cour de mes histoires, un nom revient souvent ...

--- DUDE ---

Mais qui se cache derrière ce sympathique pseudonyme ?

Dude et moi, nous nous somme rencontré en 6e.
Autrement dit ... heuuuuu ...

6e, 5e, 4e, 3e ,seconde, deuxième seconde ( ça va, hein ! ), première, terminale, deuxième terminale ( ça arrive ... ), 5 ans d'études supérieures, et 7 ans derrière.

E gros, en septembre prochain, ça fera 21 ans qu'on se connait.

Qui aurait cru ? Personne, pas même nous car la première fois qu'il m'a adressé la parole, ça a été pour se foutre de ma gueule, le salaud !

Année de sixième, je suis à Paris depuis un an. Donc, pour ma grande rentrée au collège, je ne connais RIEN à RIEN de RIEN sur RIEN.

Je me retrouve dans ce collège, seul, plongé dans un univers inconnu. Et en montant le grand escalier jusqu'à la salle de classe, j'entends les deux garçons devant moi discuter de quelque chose dont j'ignore totalement l'existence.

Garçon 1 : Franchement, 800 francs, c'est super cher.
Garçon 2 : Oui, mais bon, ce sont les meilleures.
Garçon 1 : Des nayquères 180 ... J'aimerai trop en avoir !!

Timidement, je m'adresse au garçon 1 et, un peu pour m'intégrer, je lui pose une question dont je ne suspecte pas, à ce moment, le ridicule ...

Jeune K : Hey, de quoi vous parlez ?
Garçon 1 ( méprisant... OUI, JE SAIS QUE TU LIS CES LIGNES ! ) : Bah ... d'où tu sors toi ? On parle de nayquères 180 !
Jeune K : De quoi ???
Garçon 1 : Arêtte ! Tu sais pas ce que c'est, des nayquères 180 ?
Jeune K ( honteux ) : Ben non ...
Garçon 1 : Allez, vas y, dis un truc, d'après toi, c'est quoi ?
Jeune K : Honnêtement, j'en ai aucune idée !
Garçon 1 : ALLEZ VAS Y !
Jeune K ( voyant que la discussion attire les oreilles ) : bheuuuuuu ... Gne vais pas gnire n'importe quoi hein ...
Garçon 1 : SI, ALLEZ, DIS UN TRUC ! J'SAIS PAS, MOI ... DES POMMES DE TERRE !
Jeune K : Bon, ok, les nayquères 180 sont des pommes de terre et ...
Garçon 1 : AHHHAAAHAHAHAHHAHAHAHAHHAH
Jeune K ( humilié ) : Snif ....

Je n'aurais jamais imaginé que le petit saligaud, mort de rire devant moi, deviendrait mon meilleur ami ( et encore moins que je me mettrai à collectionner des baskets... Car, on l'aura compris, les fameuses nayquères 180 étaient des nike air 180 ... ).
Et lui n'imaginait certainement pas que je lui ressortirai cette histoire DES ANNÉES DURANT, le torturant sans fin en lui rejetant à chaque occasion son ignoble méchanceté au visage !!!

Malgré tout, assez rapidement, le destin étant ce qu'il est, nous avons commencé à nous voir le week end, partageant une passion commune : les jeux vidéo ! Et quelles parties nous avons joué !!!

Gentiment, les années ont passé et les après-midi se sont transformé en journées, qui ont tiré vers les soirées et enfin... des nuits entières, la manette à la main.
Les consoles ont évolué, et nous voilà chez Dude, un samedi soir, devant un nouveau jeu :

RESIDENT EVIL ( le tout premier )

Pour ceux qui ne connaissent pas, Resident Evil 1 se passe dans un manoir abandonné et toi, unique survivant d'un groupe d'intervention de l'armée, tu te retrouves à affronter des zombies, résultats d'expériences génétiques malheureuses. Bref, le ton est donné : c'est le tout premier VRAI jeu d'horreur, flippant à souhait.

Et nous, nous sommes deux adolescents ( sans bouton, l'acné nous a toujours épargné ) sortant le jeu de son blister à 11h du soir par une nuit sans lune.

Alors pour bien planter le décors, nous assistons médusés à une cinématique assez gore, avec de vrais acteurs, digne des meilleurs films d'horreur de l'époque.
Et nous voilà, seul, dans le manoir.

Dude : Bon .... heuuu ...tiens !
K : Non, non, c'est bon, garde la manette, je te soutiens !
Dude : Ok... Et je vais où ?
K : C'est pas une porte là bas ?
Dude : Si, allez ...


"cinématique de la porte qui s'ouvre "

Nous voilà dans une immense salle à manger ... vide.

K : Pour un jeu de mort vivant ...
Dude : C'est plutôt calme.
K : Avance un peu !
Dude : Oui, ben, hein ... Hey, t'entends pas comme un bruit ?
K : Si, on dirait un mec qui mache du chewing gum.
Dude : Ah ben ça vient de là, regarde ce type, de dos.

Effectivement, il y a un gars de dos, penché sur un autre mec.

" cinématique : le gars se retourne et ( évidement ) c'est un zombie en train de casser la croute "

Dude et K : AAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHH
K : COURS !
Dude : MAIS OUI, MAIS LA MANETTE REPOND MAL !
K : SORS TON FLINGUE !!
Dude : JE SAIS PAS COMMENT ON FAIT

PAN !

Dude : AH CA Y EST !
K : FLINGUE Z'Y SA GUEULE !

PAN, PAN, PAN, PAN, PAN, PAN !!!

Bon, là, la pièce est criblée de balles, ça pète de tous les côtés ... partout, en fait, sauf sur le zombie ( qui, je le précise, avance à la vitesse d'un escargot anémique ). Le personnage court en rond dans tous les sens, slalomant entre les chaises, la table, les bibliothèques... Une vache folle quoi.
PAN, PAN, PAN ... CLIC !

Dude : MERDE ! PLUS DE MUNITIONS !
K : BARRE TOI DE LA, RETOURNE A LA PORTE !
Dude : OU ÇA ???
K : A GAUCHE! NON ! L'AUTRE GAUCHE !

"cinématique de la porte qui s'ouvre "


Dude : Rhaaaaaaa ! La flippe !
K : Dude, faut que tu vises avant de tirer !
Dude : Ah ben, c'est facile à dire, hein ! Tiens, essaie !
K : Bon, c'est parti !


"cinématique de la porte qui s'ouvre "

Dude : IL EST LA !
K : CRÈVE, SALOPE !

PAN, PAN, PAN, PAN, PAN ( ... ) PAN, PAN ... CLIC !

Dude : AHAH ! TU VOIS !
K : AHHHHHHH AU'S'COURS !
Dude : LA PORTE !
K : OU CA ?
Dude : A DROITE ... MAIS NON, L'AUTRE DROITE !!

Bref, 3 autres chargeurs plus tard ( et de nombreux hurlements ), on avait enfin réussit à butter le tout premier zombie du jeu, ce qui nous permis d'obtenir une clé.

Clé qui nous ouvrit une autre porte, menant dans un loooooooooooooooooong couloir ( pleins de belles baies vitrées donnant sur le jardin ... de nuit, évidement ).
Bon, on avait pas fait trois pas dans le couloir que d'un coup, les fenêtres explosent et des chiens mort-vivants horribles atterrissent de tous côtés, le tout sur fond d'une musique digne des dents de la mer.

K : AAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHH
Dude : AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHH
Et là, la porte de la chambre s'ouvre violemment et ...
Mère de Dude : HEY ! OH ! MOINS FORT, LES GARÇONS, HEIN !

----> On a failli mourir de peur à cet instant ...

Mais il ne faut pas croire que Dude et moi nous sommes limités aux jeux vidéos. On a bien fait les 400 coups ensemble, et il est temps de révéler au monde entier ( carrément ) POURQUOI ni lui ni moi ne supportons plus la tequila.

Un week end, mes parents n'étaient pas là, et pour une fois on avait passé la soirée à la maison. Et, tout jeunes que nous étions, nous avions décidé de nous bourrer la gueule.

Oui, oui, à deux !

Nous voilà donc parti au ED du coin. En parfait ignorants ( on devait être en seconde, et peut être une cuite chacun à notre actif ) on avait acheté de la tequila ( la moins chère ) et du jus multivitaminé ( le moins cher, donc le plus dégueulasse de tous ).

Mais une bonne soirée ne serait rien sans le petit film du samedi soir ( loué en cassette chez le vidéo club du coin ).
Ce film c'est : THE ROCK, avec Sean Connery.

Et c'est parti, mon kiki. Nous voilà tous les deux devant le film, à se siffler des verres ( que dis-je, des verres ... des BOLS ) de téquila-jus multivitaminé, à en torcher la bouteille en une demi heure.

De cette soirée je me souviendrai de 3 choses :

- Avoir fouillé dans la réserve de mon père pour taper dans ses bouteilles ( les bons soiffards )
- Avoir dégueulé le tout dans les chiottes, la douche et le lavabo...

Et le dernier truc ... UN GRAND INSTANT DE MA VIE !!!

En fait, à un moment, Sean Connery explique à des mecs que son plan d'évasion, il l'avait dans sa tête. Et pour se faire, il leur dit cette phrase magique :

Sean : Mais moi, mon plan, je l'avais là dedans.
En ponctuant ces quelques mots, il se tapote la tête avec son doigt.

Le film dure dans les 2 h, mais il gagna 3 quart d'heures de vie lors de notre visionnage, car, pendant prêt de 45 minutes, deux ptits trous du cul complètement bourrés s'amusèrent, le nez collé à l'écran, à imiter ce passage, à base de :

K et Dude : Mais mwaaaa, mon ( burp ) mon plan, gn'l'avais la dedans !
K : Ah Gnon ! Gnon gnon gnon ! Gna va pas !
Dude : Allez, remets en arrière !! Gnon recommence !!!
K : Youpiiiii !
Dude : Vouiii ! Gn'est reparti !

Et comme ça pendant presque une heure ...Juste MAGNIFIQUE !

Oh, bien sûr, ce ne fut pas de l'avis de mes parents qui nous découvrirent, le lendemain, morts torpillés à la racine, les yeux rouges vif, l'haleine chargée comme un camion benne ( plein ) ... sans compter le niveau des bouteilles de mon pères ayant sérieusement tiré vers le bas.

Boire, c'est mal !

Cependant ... il est vrai qu'en certaines occasions, cela peut servir d'anti-douleur puissant !

Scène : Métabief, Jura, nous avions ... ben dans les 20 / 22 ans, et nous étions là bas ( avec Hammer, Sawyer, Fred et Brice ) pour faire du snow !

Pas de bol, première descente, première plaque de verglas ----> chute fatale pour Dude qui se déglingue la cheville. Ce n'est qu'une semaine plus tard qu'on appris qu'il s'était cassé l'os derrière le tendon d'Achille, sur toute sa longueur.

Mais le premier soir, mal ou pas mal, chargé comme un polonais ivre, mon bon Dude tenait le coup. Aussi, en fin de soirée, nous voilà quittant à pieds l'appart de Hammer pour retourner dormir dans celui de mes parents ( prêté gracieusement ). Il faut quand même savoir que le Jura, région que nous affectionnons pourtant au plus haut point, n'apparait pas sous son meilleur jour à 4 h du mat' en plein mois de février.

Tous les ingrédients pour te faire peur sont là : les lampadaires blafards dans la brume tombante, le lotissement désert, le vent glacé, et soudain, dans le silence pesant de cette nuit sordide ... un chien aboie, au loin, dans la forêt !

Mais le mec bourré qui a peu d'imagination voit les choses autrement ...

K ( chuchote ) : Dude ...
Dude ( chuchote ) : Quoi ?
K : Tu as entendu ?
Dude : Oui .... c'est un chien. Enfin, j'espère !
K : Le Gévaudan, c pas loin, non ?
Dude : Le Gévaudan ... avec la bête ?
K : Oui ... la bête ... Le mystère n'a jamais été élucidé, hein ...
Dude : Tu crois que ...
K : ...

Et là, traçage au pas de course, moi devant et lui me suivant vaillamment, clopin clopan, jusqu'à l'appart salvateur !

AH, IL AVAIT RÉSISTÉ A LA DOULEUR, MON VAILLANT GUERRIER ! PETIT ( oui, plus que moi en tout cas ) MAIS COSTAUD, LE BOUGRE !

D'ailleurs, pendant des années ( et parfois encore maintenant ) mon père appela Dude " le petit menteur qui court dans la prairie ". Alors il ne faut pas y voir là un lien quelconque avec sa taille ( car Dude, du haut de son mètre 70 n'est pas un nain, encore moins quand tu vois qu'il fait un bon mètre en largeur d'épaule, le gaillard ), mais plutôt une pique amicale en rapport avec une aventure passée :

Cette année là, Dude préparait son BTS. Il révisait ( officiellement ) avec ardeur, passant le plus clair de son temps sur un jeu merveilleux dont je crois avoir déjà parlé : EVERQUEST ( ancêtre de world of warcraft ).
Mon père entre dans ma chambre et je suis en train de lui expliquer le fonctionnement du jeu.

K : Tu vois, la c'est mon personnage.
Mon père : Et le nain qui court en rond, là, c'est qui ?
K : C'est Dude.
Mon père : mais il a pas un BTS à réviser lui ?
K : Si mais ...

Et là, pas de bol, Dude m'appelle, pour un truc en rapport avec une quête sur laquelle nous étions lancés, probablement.

Mon père : Tiens passe le moi, s'il te plait... Allo, Dude ?
Dude : Allo ? Bonjour, Monsieur, comment allez vous ?
Mon père : Très bien, et toi ?
Dude : Ca va, ça va ... bientôt le BTS !
Mon père ( un sourire carnassier sur les lèvres ) : Moui moui moui ... Et les révisions, ça avance ?
Dude : Oh oui Monsieur !
Mon père : D'ailleurs, je suis sûr que tu étais en train de réviser là ?
Dude : Exactement, j'étais en plein dans mes cahiers et ...
Mon père : RHOOOOOOO LE P'TIT SALIGAUD ! MENTEUR ! JE TE VOIS, LA, SUR L'ÉCRAN ! LE NAIN QUI COURT DANS LA PRAIRIE ! C'EST COMME ÇA QUE TU RÉVISES ??
Dude (mi mort de rire, mi honteux ) : Maais ... bheuuuuuuu aaaaaaaahhhhh ... j'faisais une p'tite pauuuuuuuuse ... et baaaaaaah ... aaaaaaaah ... heuuuuuuuu ....

Depuis, mon père ne se lasse pas de me demander quand il me voit au téléphone avec Dude :

Mon père : Et comment il va, le petit menteur qui court dans la prairie ?

Ah, mon bon Dude ... que d'aventures réelles ou virtuelles n'avons nous pas vécu ensemble ! Les courses effrénées dans la rue avec nos flingues à bille, la super nintendo que j'avais installé ( dans le plus grand secret ) chez toi, les lendemains de cuite ( notamment ce jour où ta mère et Lolly te virent, affligées, t'endormir en faisant des bulles avec la bouche contre le mur de la cabine d'essayage de Gap pendant que le vendeur essayait de te faire un ourlet ), les nombreuses chansons paillardes inventées ( une citadelle + une pucelle + 104 gardes = ? ), les siting à la statue de l'école militaire, face à la tour Eiffel, à refaire le monde, les jeux de rôle, les cartes magic, tes différents surnoms au fil des années, jusqu'à ce DUDE sorti de "Dude, where is my car ? " ... il m'en faudrait des blogs pour tout raconter.

En tous cas, cette histoire, mon bon Dude, le frère que je n'ai jamais euuuuuuuuuuuuu, elle est pour toi !

K

8 commentaires:

  1. Mooooooooo c'est meugnon cette expression forte de l'amitié qui vous lient... Meuha, n'empeche K si tu voyais un psy il te dirait que ton délire avec les baskets remonte à ta rencontre avec l'énergumène surnommée Dude, forcément, c'est un traumatisme. ^^

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  2. Ah ! J étais sûr qu'y avait un lien !!!!! T'as bien raison, c'est un traumatisme !

    K

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  3. moi j'en ai la larme à l'oeil.... mais ca m'a bien fait rire aussi tous ses souvenirs ;)

    Bises Bro

    D

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  4. Allons, allons ! Si tu es bien sage et que tu admets publiquement ton oublie pour le coup de la bière, je verrai ce que je peux faire ... ( mouahahahah )

    K

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