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mardi 4 janvier 2011

#24 - La chute ...


Oui, oooooh ça va, je sais, c'est facile de se moquer des malheureux qui se pètent la gueule, ça nous est tous arrivé etc etc.

Mais voilà ... peut-être à vous, mais pas moi.

NON, JE NE SUIS JAMAIS TOMBÉ DE MA VIE ET ENCORE MOINS EN PUBLIC*

*ceci est bien entendu un gros mensonge.

Toute blague mise à part, il est vrai que je n'ai à déplorer aucune chute spectaculaire, me limitant à quelques vagues glissades artistiques ( je fais abstraction de mon enfance durant laquelle, bien évidement, j'ai dû chuter quelques fois et de mes sessions en snowboard où, c'est certain, tu dois tomber à un moment ou à un autre ).

La sympathique gamelle honteuse reste donc, pour moi, une douce inconnue à ce jour.

Il faut quand même dire que je fais attention. Déjà parce que je n'ai pas envie de me faire mal, mais surtout afin d'éviter une affiche monumentale.

exemple : rue de Rennes, Paris, un samedi après midi.

Je me promenais avec un pote quand soudain, sans prévenir, la femme qui marchait devant nous s'est mise en demeure d'amuser la galerie. Chargée de mille paquets et d'un sac à main ( qui tenait plus de la besace de Frodon ), elle ripa sur un pavé et dans un élan remarquable, décida de non pas tomber lourdement, mais de glisser (ventralement ) sur 3 mètres, éparpillant derrière elle le contenu du barda qu'elle portait. On aurait dit une voiture de course semant les morceaux de sa carrosserie après un accident.

Bien entendu, 3 ou 4 bon samaritains se sont immédiatement précipités afin de porter secours à l'épave répandue sur le trottoir...

Et moi, j'ai rigolé ( tout bas pour ne pas froisser la susceptibilité de cette pauvre victime du destin, susceptibilité probablement à fleur de peau à cet instant ) !

BON, JE VOUS RASSURE, ELLE N'AVAIT RIEN ( sinon je ne me moquerai pas ) ! Seul l'orgueil était blessé...

Surtout que cette bonne dame ne m'avait rien fait, à moi. Elle avait juste trébuché...

CEPENDANT, s'il est vrai que le destin est souvent cruel, il est parfois très juste et nous offre pour spectacle, en certaines circonstance, un châtiment bien mérité.

Et je ne me lasse pas de revivre mentalement celui auquel je pense, me délectant de chaque seconde de souvenir. Aussi, pour une fois, je dis : MERCI !

TU M'ENTENDS, LA-HAUT ? MERCI DE M'AVOIR PERMIS D'ÊTRE TÉMOIN DE LA SCÈNE QUE JE M'APPRÊTE A RACONTER !!!!!

situation :
A la sortie de la station Sèvres Babylone, un samedi après midi d'été, en face d'un café terrasse BLINDÉ, A L'ANGLE DES DEUX BOULEVARDS !!
Pour ceux qui l'ignorent, c'est à la bordure du quartier latin, là où de nombreuses stars vivent et se promènent, et où de nombreuses non-stars aiment à se montrer.

J'étais avec un coupain ( il me semble d'ailleurs que c'était le même qu'au dessus ... Tom, si tu me lis ... ) et nous nous promenions tranquilou quand, soudain, la reine des pintades nous double.

Reine des pintade :

Blonde décolorée ( peroxydée jusqu'à l'os ), une coupe de cheveux entre Madonna et Marge Simpson, un sac à main imitation Louis Vuitton, des lunettes de mouche, un teeshirt taille 12 ans, une mini jupe qui tient plus de la ceinture qu'autre chose, la bouche ultra glossée en cul de poule, le tout perché sur 35 centimètres de talon.

A cela, tu rajoutes un air hautain, une démarche puante de pute-counasse ... Bref, un vrai prix Nobel de connerie.

Mais le destin était au rendez-vous...

Parce qu'après nous avoir presque bousculé pour passer en force, arborant un air mi-écœuré, mi soulé, la torpille ultra parfumée ( à en vomir ) a tracé sa route, toisant les nuages de sa moue décadante.

Mais voilà, héhéhéhéhé, à force de scruter le ciel, on ne voit pas ses pieds.
Et à cet endroit, pile en face de la terrasse du café devant laquelle l'autre grosse troufionne pensait défiler, il y avait une embuche dans le podium de macadam.

ET CETTE EMBUCHE... C'ÉTAIT UNE GRILLE.

Grand moment que je vais décortiquer.

Notre héroïne du moment planta fermement ( mais surement ) son talon dans la dite grille et, emportée par son élan, se retrouva retenue par son pied. Avec la vitesse ... PATATRA, "basculade" en avant.

Au ralenti :

Elle trébuche. Vaillante, elle se rattrape d'une main, mais la collection d'enclumes prisonnière de son sac Loïs et Clark Vuitonny l'entraine à quatre pattes, la jupe-ceinture derrière les oreilles et la culotte de mémé à l'air libre ---> première phase du ridicule.

Avec la pression, la chaussure ( type escarpin ) est violemment éjectée pour atterrir à deux mètres de là, révélant, lors de son envol glorieux, un orteil anciennement manucuré ( probablement de l'été de l'année passée ) en pleine évasion du collant troué pour l'occasion. ---> deuxième phase du ridicule

Donc, là, GROSSE GROSSE MARADE sur la terrasse du café où la chaussure avait atterrit tel un ballon de foot dans les gradins du parc des princes. La rue n'est pas épargnée, car dans les 10 mètres alentours, tout ce qui vit et marche sur deux pattes est juste bien mort de rire.

Immédiatement après, tel un guignol de l'info gesticulant, la V(ery) I(gnoble) P(utasse) se relève d'un bond, l'air contrit, les cheveux en bataille et les lunettes de traviole ( vraiment, hein ) mais manque de se re-péter la margoulette sur place, le dénivelé entre sa chaussure restante et son pied mi nu en étant la cause.

Mon pote Tom, dans un excès de générosité, ramène l'escarpin fugitif à notre Paris Hilton du moment qui, pouffiasse jusqu'au bout, le lui arrache des mains pour se rechausser en vitesse et s'en va sans même un merci, sale petite ingrate, la tête rentrée entre les épaules sous les applaudissements du public.

J'aurai tué pour pouvoir filmer la scène, c'était juste un moment magique.

....


Malheureusement, toutes les chutes ne sont pas méritées ( loin de là ), et dans le lot certaines sont étonnantes, voir même incongrues.

La scène se déroule maintenant aux sports d'hiver. JE SAIS, j'ai dit que je n'en tenais pas compte, mais celle là rentre dans la catégorie des phénomènes quasi paranormaux.

Ce jour là, Dude et moi étions perchés sur notre télésiège, à destination de lointains sommets enneigés. Ors, comme dans beaucoup d'autres stations, les télésièges croisent ou longent parfois certaines pistes... C'était le cas à ce moment puisque nous survolions une magnifique piste noire ( FERMÉE !! ), raide et bosselée à souhait.

Nos regards sont soudain attirés par un mouvement dans la neige : très curieusement, un ski descend à toute blinde la piste, un ski qui présente les particularités étonnantes d'être solitaire ET avec personne dessus. Il n'est pas plutôt passé que déjà nous pouvons entendre gueuler à tout va : le propriétaire du ski est en train de poursuivre son bien.

Enfin, poursuivre ... Disons qu'il glisse à la suite du ski.

ET QUELLE GLISSADE QUE CETTE GLISSADE !

Tout en souplesse, le mec virevolte sur le dos de bosse en bosse, nous donnant presque l'impression qu'il effectue un strip-tease en pleine descente tant il en sème derrière lui, des trucs. Bonnet, lunettes, gants, bâtons, écharpe ... tout se détache en morceau. Lui il tente d'arrêter sa course ( forcément ) mais le destin n'en avait pas fini avec lui. Aussi, non content de lui avoir fait dévaler la piste noire sur le dos, le sort injuste l'expédia pour finir ( cerise sur le gâteau ) non pas au pied de la piste, mais bien pleine balle au milieu des sapins, où il disparut à notre vue dans un feu d'artifice de poudreuse.

Mais il restait une dernière question ... OU ÉTAIT PASSÉ LE DEUXIÈME SKI ?

Et bien il était resté bien sagement au pied d'un autre skieur, visiblement un ami de notre cascadeur.

La meilleure théorie que nous ayons est que les deux mecs avaient franchi les barrières de la piste à pieds pour chausser leurs skis en haut de la pente. Malheureusement, une fois déposés dans la neige, l'un des deux skis du malheureux s'étaient soudainement élancé en solo vers le bas de la piste. Son maitre avait probablement tenté de le rattraper mais, embarqué par son élan, il était devenu à son tour le jouet de la gravité et de la pente.

De ma vie ce fut la seule fois que je pus observer un skieur arriver en deuxième position dans une course avec ses deux skis ...

K

3 commentaires:

  1. Maîtresse Gamelle10 juin 2011 à 08:07

    ouh que c'est vil ! Étant moi-même perchée sur échasses par tous temps et en toutes occasions je souffre de la méga teuhon de la pauvre VIP. Surtout que les grilles c'est des saloperies vachement traitres. J'ai ainsi fait rire pas mal de passants en courant après mon bus, me prenant subitement le talon dans une de ces saloperies, sauf que là je ne suis pas tombée mais la grille a suivie (la pioute). Me voilà donc en tenue froufroutante chaussée d'adorables mules parmes avec une grille d'égout plantée au talon gauche. Avec une dextérité extraordinaire j'ai libéré mon talon, remis la grille en place (oui j'ai bcp de sens civique) et attrapé mon bus in-extremis sous les applaudissements des témoins à qui j'ai adressé un grand merci en faisant la révérence et en pleurant de rire. Et ça, ça n'est même pas ma plus belle cascade... (mais il faut savoir garder un peu de mystère)^^

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  2. D' ou le " maitresse gamelle " ... Parceque tu maitrise les chutes ? ;)

    K

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  3. Maîtresse Gamelle10 juin 2011 à 12:04

    entre autre... ^^

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