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lundi 27 décembre 2010

#23 - Les 5 cavaliers de mon apocalypse


Aujourd'hui j'ai décidé d'expliquer le fonctionnement de mon processus d'écriture, parce que je me suis rendu compte qu'à chaque fois c'était le bordel dans ma tête, et que ça mérite quand même une petite histoire.

On passera donc sur l'allumage du pc pour nous rendre directement à la page blanche, immaculé réceptacle de mes idées futures.

Je ne sais pas comment font les autres, mais dans mon cas, la tâche n'est pas facile. En effet, un certain nombres de personnalités se partagent ma boite crânienne, un peu comme dans cette pub ( pour une assurance je crois ? ) où l'on voit plusieurs personnes discuter autour d'une table, chacune étant un composite de la personnalité de celui qu'elles représentent une fois réunies ( la réflexion, l'apparence, la raison etc etc ).

Et ben pour moi, c'est pareil, sauf qu'ils sont moins nombreux. Je vais d'ailleurs vous les présenter...

Le gentil artiste :

Un peu perché, c'est le plus sensible du lot, et le conteur de l'histoire. D'ailleurs, tout commence avec lui, puisqu'il est toujours à l'origine des idées créatives ( même les plus débiles ) sur lesquels ils vont brainstormer. Bien loin des contraintes de notre dimension, il vit dans les hautes sphères de l'imagination et, flottant parmi les étoiles tel un ballon sonde, s'émerveille sans cesse du monde qui l'entoure. Toujours de bonne humeur, il est EXTRÊMEMENT positif.

Le bouffon :

C'est simple, il ne vit que pour "enrichir" mes textes de toutes sortes d'expressions étonnantes et riches en couleurs qu'il a plus ou moins inventé. Possédant des ressources insoupçonnées en matière de créativité linguistique, il insiste comme un forcené pour ajouter un " pute " à chaque phrase, et si il ne peut pas, il s'amuse à mélanger les mots d'une manière tout à fait particulière. Le bouffon ne dit pas " X a mal fait ", mais " Ce bon monsieur X a juste bien bien mal fait "...
Son expression préférée est : " fait chier la bite ".

La langue de pute :

Ahhhhh, celui là est le plus détestable de tous. Ne possédant aucune limite, il est la tentation du skud gratuit, de la vanne mauvaise. Rampant dans la fange, il se délecte du sordide et du vénéneux. Mauvais dans l'âme, il tourne à peu prêt tout en dérision ( même moi ). Avec sa langue de serpent et ses yeux jaunes, il est la pire crapule qui soit et excelle dans la torture mentale...
cf : Dude le coup de la pomme de terre, Pedro le coup de la bière, Val, le coup de la tong ...
C'est une bonne salope, et le pire c'est qu'il aime ça !

Le paladin :

Dieu merci, il existe. Fervent défenseur des opprimés, oreille patiente et attentive des problèmes de chacun, conseiller logique et justicier à l'armure flamboyante, il tient la langue de pute en laisse d'une main, brandissant son épée ( la splitblade of redemption ) dans l'autre. C'est lui qui valide les idées, et qui maitrise globalement les discussions animées qui ont lieu dans mon cerveau. Il est beau, juste, grand, et fort.

Le fou

Vêtu d'une camisole de force, il est la pile atomique de la petite assemblée. Ni bon, ni mauvais, il est juste hyperactif. Bourré d'énergie, le fou a du mal à rester tranquille plus de 2 minutes. Remuant, gesticulant, prêt à exploser comme un volcan, il est une centrale atomique à lui tout seul. Ce sont de ces crises de nerfs et frustrations mal vécues que s'inspire l'artiste dont il est la muse.

Voilà les cinq chevaliers de mon apocalypse quotidien, et afin de mieux comprendre comment s'articule la création d'une histoire, nous allons en disséquer une ensemble.

La situation, à la base, est toujours assez simple. Et comme là ça risque d'être long vu qu'ils seront 5 à parler, je vais en choisir une encore plus courte que d'habitude.

La fois où je me suis fait contrôler dans le métro et que ma photo ne me ressemblait plus trop fera l'affaire. Le contrôleur m'avait un peu gonflé avant de me laisser partir.

L'artiste regarde le fou se tordre dans tous les sens, et ça lui rappel cette histoire.

L'artiste : Je me souviens cette fois où il était sorti du métro et que le contrôleur ne l'avait pas reconnu sur la photo de sa carte de transport. C'était assez cocasse.
Le fou : RHAAAAAAAAAAAAAAA
Le paladin : C'est bon pour moi. on part la dessus.

L'artiste : Super !

Ce jour là, je sortais du métro quand je me heurtai, au détour d'un couloir, à un groupe de contrôleurs.

Le bouffon : Rhooooooooooo, n'importe quoi! C'est mou, on croirait entendre Charles Ingals parler de sa maison dans la praire ! OH ! Faut pimenter un peu, merde !

Ce jour là, je sortais en apnée d'une rame de métro puante quand je me heurtai, au détour d'un couloir humide, à un groupe de contrôleurs...

Le bouffon : DE MERDE ! " à un groupe de contrôleurs de merde !
Le paladin : Non, on le garde pour plus tard, le " de merde ".
La langue de pute : En revanche on pourrait au moins dire qu'ils étaient planqués comme des sournois ? mmmmmmm ?
Le paladin : Voilà, ça c'est mieux.

Ce jour là, je sortais en apnée d'une rame de métro puante quand je me heurtai à un groupe de contrôleurs bien planqués au détour d'un couloir humide, les coquins.

L'artiste : C'est là qu'on lui a demandé son titre de transport...
La langue de pute : Et on n'insiste pas un peu sur le fait qu'il étaient là pour emmerder le monde volontairement ?
Le bouffon : Mais carrément, ce sont des salopes, des putes, des chiennes, des truies, des ...
Le fou : GNnnnnNnnnnnnNNnnn... vvvvVVVOUUIIIIIIIIIIIII !
Le paladin : Bon, ça va on a compris! Non on va rester comme ça, c'est bon.
L'artiste : Non mais c'est vrai qu'il y avait quand même un sacré embouteillage ...
Le bouffon : TU VOIS ! Même le bisounours le dit !!!
La langue de pute : Allez, juste un petit truc sur le ralentissement, quoi, on ment pas là !
Le paladin : Ok ... mais léger, hein ?

Enfin, je suis surtout tombé sur une foule de gens, je me serais cru en plein ...

Le bouffon : EN PLEIN BORDEL !!!!


Enfin, je suis surtout tombé sur une foule de gens, je me serais cru en plein bordel.

Le paladin : Mais non, tu vois bien, ça veut rien dire. Cale plutôt les bouchons du périph', ça fait tellement longtemps que tu nous prends la tête avec ça.
Le bouffon : ...


Enfin, je suis surtout tombé sur une foule de gens, on se serait cru sur le périph' à l'heure de pointe.

Le bouffon : Mais on est où là ? C'est n'importe quoi ! On n'aborde même pas les gens qui gueulent, ni ces connards qui font chier la bite avec leur costar moisi de la RATP, sans parler de la vieille pute qui lui a marché sur sa basket !
L'artiste : Mais personne ne lui a marché sur ...
Le bouffon : OH, ÇA VA HEIN ! ÇA AURAIT PU !
La langue de pute : Et les enfants qui pleurent ? Et la souffrance du malheureux jeune qui n'avait pas pu se payer son billet et qui se prend une amende, et ...
Le fou : RHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!
Le paladin : HEY ! On se calme, hein ! Non, mais ça va les détails sans fin ! On n'est pas au Quosovo, on reste la dessus!


Enfin, je suis surtout tombé sur une foule de gens, on se serait cru sur le périph' à l'heure de pointe.
Bref je me faufile vers le premier contrôleur et ...

Le bouffon : Pffffffffffff
L'artiste : Ben quoi ?
Le bouffon : Et des images, tu vas en mettre ou pas ?
L'artiste : J'ai déjà mis le périph'!
Le bouffon : Et alors ? Tu veux une médaille ? Remplace-moi ce " je me faufile vers le premiers contrôleur " par " je navigue comme je peux au milieu de cette marée humaine pour enfin accoster prêt d'un contrôleur "


Enfin, je suis surtout tombé sur une foule de gens, on se serait cru sur le périph' à l'heure de pointe.
Bref je navigue comme je peux au milieu de cette marée humaine pour afin accoster prêt d'un contrôleur.

Le bouffon : Tu vois, ça fait un peu plus class, quand même !
Le paladin : C'est vrai.


Est-ce le hasard ou encore le sort injuste qui s'acharnait sur moi ? Le fait est que je tombais sur ...

Le bouffon : SUR UNE BELLE SALOPE DE MEEEEEEEEEEERDE !!
La langue de pute : Ah non! Pour la description des personnages, c'est mon tour, hein! Ca a toujours été comme ça.
Le bouffon : Ok, mais tu mets " belle salope de merde " avec plusieurs "e" au milieu pour bien insister.
La langue de pute : Désolé mon coco, mais pour les personnages, il faut être un peu plus subtil !
Le bouffon : Et ma main dans ta gueule, ça sera subtil ?!
Le fou : BAAAAAAASTONNNNNNNNNNNNNNNNNNN !
Le paladin : ON SE CALME OU JE M'Y METS ET FRANCHEMENT, ÇA VA PAS ÊTRE JOLI ! Alors toi, le bouffon, tu la boucles et tu laisses la place à ton camarade !
La langue de pute : Et toc !


Est-ce le hasard ou encore le sort injuste qui s'acharnait sur moi ? Le fait est que je tombais sur un étrange personnage. Probablement sorti d'une grotte de l'âge de pierre, le gros monsieur au nez rouge qui me lorgnait d'un œil torve me demanda mon titre de transport de sa voix rocailleuse tout en machonnant un chewing gum à la nicotine, faisant frémir ses moustaches jaunies par la ...

Le paladin : Heuuuuu, t'en fais pas un peu trop là ?
La langue de pute : Ben je décris la misère humaine et ...
Le paladin : Ok, on a bien saisi les fines allusions à la saleté, le fait qu'il soit bourru et probablement alcoolique avec son nez rouge, mais on t'a pas demandé de peindre un tableau. Raccourcis moi tout ça !

Est-ce le hasard ou encore le sort injuste qui s'acharnait sur moi ? Le fait est que je tombais sur un étrange personnage. Probablement sorti d'une grotte de l'âge de pierre, le gros monsieur au nez rouge qui me lorgnait d'un œil torve me demanda mon titre de transport

Contrôleur : 'jour m'sieur. Titre de transport, s'il vous plait.

Le bouffon : Trop poli...
L'artiste : Peut-être mais la langue de pute a raison, ça s'est passé comme ça et ...
Le bouffon : Comment ça il a raison ? Il n'avait pas du tout cette gueule là, le mec, il était normal, hein. Alors, venez pas me la jouer, soit on va à fond dans le truc soit on raconte une histoire de Oui-oui !
Le paladin : J'avoue ...
La langue de pute : ok, ok, on change un peu.


Est-ce le hasard ou encore le sort injuste qui s'acharnait sur moi ? Le fait est que je tombais sur un étrange personnage. Probablement sorti d'une grotte de l'âge de pierre, le gros monsieur au nez rouge qui me lorgnait d'un œil torve me demanda mon titre de transport

Contrôleur : Votre titre de transport

Le paladin : Alors, une fois n'est pas coutume, je trouve que là c'est un peu vide. D'habitude, les boulets on les fait parler à la paysanne...

Contrôleur : Il a son titre de transport ?

Je lui sors ma carte, et je la lui tends.

Contrôleur : Ah mais ça va pas.


L'artiste : C'est pas un peu rapide ? On devrait créer le suspens quand même, non ?
La langue de pute : c'est pas faux ...

Contrôleur : Il a son titre de transport ?

Je lui sors ma carte, et je la lui tends. Il la regarde, me regarde, la regarde encore et me re-regarde une nouvelle fois. 


Silence pesant, quelque chose ne va pas !

Contrôleur : Il se moque de moi ?

Le fou : ARGGGGGGGGGGHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !!!
Le bouffon : MAIS OUI, PUTAIN ! " IL SE FOUT DE MA GUEULE ? ", c'est mieux !!!
Le paladin : les contrôleurs ne parlent pas comme ça, c'est pas crédible !
Le bouffon : Bon ben " il se fout de moi ? " ! S'te plait !
Le paladin : ok, on part la dessus, mais c'est limite.


Silence pesant, quelque chose ne va pas !

Contrôleur : Il se fout de moi ?
K : Pardon ?
Contrôleur : Ben oui, c'est pas lui sur la carte !
K : Mais, monsieur, c'est parce que j'avais les cheveux longs !

La langue de pute : Alors là, tu divagues, mon pauvre ami.
L'artiste : Hein ?
La langue de pute : K n'a pas du tout répondu comme ça.
Le bouffon : Carrément pas. Il était déjà vénère à cause du monde dans le métro et de l'odeur de la ligne 14...
Le paladin : Oui, il l'a envoyé chier.
L'artiste : Ben peut-être, mais c'est le gentil !
Le paladin : D'accord mais ça change rien. Il aime pas qu'on lui prenne la tête. Je sais de quoi je parle, regarde le fou ! Je passe mes journées à lui resserrer sa camisole !
Le fou : RHAAAAAaaaaaaa ! blablibloublaaaaaaaaaaa !!!! GNARK ! GNARK ! ROOOOooooooooooooOOOOOAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAR !!!!!!!!!!

K : Pardon ?
Contrôleur : Ben oui, c'est pas lui sur la carte !
K : Attendez, vous me reconnaissez pas là dessus ? J'avais les cheveux longs, mais en dessous c'est la même tronche ! Z'avez de la merde dans les yeux ou quoi ?

Le paladin : Bon, c'était pas ça, mais l'idée est là.


K : Pardon ?
Contrôleur : Ben oui, c'est pas lui sur la carte !
K : Attendez, vous me reconnaissez pas là dessus ? J'avais les cheveux longs, mais en dessous c'est la même tronche ! Z'avez de la merde dans les yeux ou quoi ?
Contrôleur : De quoiiii ? 


J'avais abusé, et la discussion s'envenima. Il faut dire que l'autre ...

Le bouffon : "L'AUTRE PUUUUUUUUUUUUTE !!! "
Le paladin : Bon, là ça va avec le contexte ... Je valide.

J'avais abusé, et la discussion s'envenima. Il faut dire que l'autre pute s'était mis en tête de me casser le trognon. Aussi l'engueulade monta-elle gentiment dans les octaves, jusqu'à l'intervention d'un autre contrôleur, à qui il fallut ré-expliquer toute la situation.

Heureusement, celui là était un peu moins con que le premier et constata qu'effectivement, la photo et moi-même présentions des similitudes que le changement capillaire ne suffisait pas à remettre en question.


Le bouffon : Tu ne peux pas t'arrêter comme ça ! Ils se sont emboucané, quand même.
L'artiste : Oui, mais c'est la réalité et ...
Le bouffon : AHHHH MAIS T'ES RELOU! On se demande parfois qui est l'artiste hein! Brode un peu!
Le paladin : C'est vrai que ça fait un peu sec comme fin.

Heureusement, celui là était un peu moins con que le premier et constata qu'effectivement, la photo et moi-même présentions des similitudes que le changement capillaire ne suffisait pas à remettre en question.

Restait encore le problème de l'engueulade. Parce que, dans le fond, même si le mec était un abrutit fini, je lui avait vraiment mal parlé. L'éventualité d'une amende fut soulevée, mais après moult discussion ...

Le paladin : Merci qui ? Merci bibi !
L'artiste : Oui, c'est pas pour rien que tu es notre boss ...
La langue de pute : rhooooo le lèche cul !

Restait encore le problème de l'engueulade. Parce que, dans le fond, même si le mec était un abrutit fini, je lui avait vraiment mal parlé. L'éventualité d'une amende fut soulevée, mais après moult discussion, et sous la pression des gens en train de râler derrière nous, je fus libéré.

Cette petite altercation me fit quand même perdre dix minutes ...

Le fou : TROOOOOOOP PAAAAAAAAAAAAAAAAAAS !!!!!!!!! RHAAAAAAAAAAAAAA !!!
Le bouffon : Oui, c'est un peu short là.
Le paladin : Mais il a été en retard quelque part à cause de ça ?
L'artiste : Non, il allait juste s'acheter un jeu vidéo...
Le paladin : Bon ... dans ce cas, faut étirer un peu, 10 minutes, ce n'est pas assez.

Cette petite altercation me fis quand même perdre une bonne demi heure ...

Merci la RATP de recruter des gens qui ont un cerveau mais ne savent pas s'en servir ...

Le paladin : HOP HOP HOP ! C'est trop trash. Langue de pute, trouve un moyen détourné, s'il te plait.

Merci la RATP pour cette petite blagounette, cela m'a changé des traditionnels retard de RER occasionnés par vos grévistes en CDI ...

Bon .... voilà. Après quelques petites relectures et nouvelles bastons entre mes cinq cavaliers de l'apocalypse personnels autour de l'utilisation de tel mot, de tel temps de conjugaison et de tel adjectif, voici l'histoire terminée.

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Ce jour là, je sors en apnée d'une rame de métro bien transpirante quand je me heurte à un groupe de contrôleurs bien planqués au détour d'un couloir humide... les coquin !

Enfin, je suis surtout tombé sur une foule de gens, on se serait cru sur le périph' à l'heure de pointe.
Bref je navigue comme je peux au milieu de cette marée humaine pour afin accoster prêt d'un contrôleur.
Est-ce le hasard ou encore le sort injuste qui s'acharnait sur moi ? Le fait est que je tombais sur un étrange personnage.

Probablement sorti d'une grotte de l'âge de pierre, le gros monsieur au nez rouge qui me lorgnait d'un œil torve me demanda sèchement mon titre de transport.

Contrôleur : Il a son titre de transport ?

Je lui sors ma carte. Il la regarde, me regarde, la regarde encore et me re-regarde une nouvelle fois. 
Silence pesant, quelque chose ne va pas !



Contrôleur : Il se fout de moi ?
K ( la moutarde me monte au nez direct ) : Pardon ?
Contrôleur : Ben oui, c'est pas lui sur la carte !
K : Attendez, vous me reconnaissez pas là dessus ? J'avais les cheveux longs, mais en dessous c'est la même tronche ! Z'avez de la merde dans les yeux ou quoi ? 

Bon, j'avais abusé, et la discussion s'envenima immédiatement. Il faut dire que l'autre pute s'était mis en tête de me casser le trognon. Aussi l'engueulade monta-elle gentiment dans les octaves, jusqu'à l'intervention d'un autre contrôleur, à qui il fallut ré-expliquer toute la situation.

Heureusement, celui là était un peu moins manche que le premier et constata qu'effectivement, la photo et moi-même présentions des similitudes que le changement capillaire ne suffisait pas à remettre en question.


Restait encore le problème de l'engueulade. Parce que, dans le fond, même si le mec était un abrutit fini, je lui avait vraiment mal parlé. L'éventualité d'une amende fut soulevée, mais après moult discussion, et sous la pression des gens en train de râler derrière nous, je fus libéré.

Cette petite altercation me fit quand même perdre une bonne demi heure ...

Aussi, je remercie la RATP pour cette petite blagounette, cela m'a changé des traditionnels retard de RER occasionnés par ses grévistes en CDI, qui ne suscitent plus d'étonnement depuis longtemps ...

K

ps : C'est pas facile tous les jours d'être moi ...

4 commentaires:

  1. T'es génial. J'adore le dialogue dans ta tête, peut-être que si j'avais autant de monde chez moi ça fonctionnerait mieux... Ou pas quoi xD
    (C'est le post que je préfère pour l'instant, même plus que celui sur ta future fille, et déjà là j'avais beaucoup beaucoup aimé ^^)

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  2. Awwww ! Merci, ça fait plaisir ( et ça motive ! )

    K

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  3. MDR ! J'adore !! Je comprend mieux certains passages d'"Aaron" !
    PS : T'aurais pu éviter la dédicasse... LOL :D

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  4. moi mon préféré c'est la langue de pute et tu le sais mon colon!

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