MERCI A VOUS, SAM, MASS ET MAITRESSE GAMELLE, DE VOUS ÊTRE INSCRIS !
Je sais, c'est relou et pas obligatoire pour laisser un com ... mais ça fait vraiment plaisir !

IMPORTANT : K RECRUTE ( mais paie queudal, hein ! ) ...
Si il y en a parmi vous qui se sentent l'âme "d'écrivains", qui ont une histoire à raconter ou qui veulent simplement se faire un petit kif... N'HÉSITEZ PAS, ENVOYEZ VOS HISTOIRES ( click sur le bouquin " contact " à gauche du blog ) ET JE LES PUBLIERAI !

mercredi 1 décembre 2010

#2 La prise d'otage par les chiottes



Pour la petite histoire, j'avais promis à mon pote Pedro de lui raconter une anecdote terrible :
La prise d'otage par les chiottes.

Mais entre le moment où je lui ai envoyé le trailer  ( " Pedro j'ai une nouvelle histoire à te raconter, celle de la prise d'otage par les chiottes, tu verras c fou " ) et le moment où il m en a reparlé ( " au fait, et ton histoire de chiottes, c quoi ? Parce que le titre vendait du rêve ! ") ...

... j'avais oublié

Jusqu'à aujourd'hui, au bureau, où j'ai à nouveau été pris en otage par les WC.

Tout d'abord, rappelons la définition d'une prise d'otage.
selon wiki : "Une prise d'otage est une forme de terrorisme visant à retenir des personnes en otage contre leur volonté."

Les otages sont, comme on le sait tous, de pauvres innocents plus ou moins étrangers au conflit.
Je tiens à souligner une partie du texte de wiki : " la plupart d'entre elles ( les prises d'otage ) sont effectuées dans des lieux publics "

Quand aux chiottes ... et bien nous savons tous de quoi il en retourne, il s'agit du trou des gognaux ( à prononcer GOG --- NO ) + le siège placé au dessus et toute la machinerie de la chasse d'eau et de la plomberie et, par extension, la pièce qui entoure le tout, composée de 4 murs dont la seule issue est une porte donnant sur le monde extérieur ...

Enfin, je tiens à attirer votre attention sur le "PAR" qui se trouve au milieu de l'énoncé : " La prise d'otage par les chiottes. ", qui n'est volontairement pas un "DANS".

Alors voilà, qu'est ce donc qu'une prise d'otage par les chiottes?

Certains penserons à la traditionnelle gastro entérite qui vous tient séquestré dans les toilettes pendant des heures, vous donnant l'impression de n'être qu'un tube qui se vide ... mais non, non ça ce n'est pas vraiment une prise d'otage, il y manque la volonté d'un tiers de vous nuire, à vous ( ou à n'importe qui d'autre d'ailleurs ).

Alors tout d'abord, il faut au terroriste des toilettes, un endroit neutre et public où il pourra commettre son méfait, un endroit de préférence sans fenêtre. Et des chiottes mixtes, OU des chiottes dont la partie réservée aux femmes est sinistrée, et donc inutilisable ( merci les meufs et leurs tampons ) obligeant la dite gente féminine à se tourner vers ... les toilettes des hommes...

Nous prendrons donc, au hasard ... les chiottes du bureau.

Toute l'opération consiste à vous enfermer dans la pièce maudite par la seule force de votre de volonté, et pourtant ... contre votre volonté.

JE M EXPLIQUE.

Le jour J à l'heure H, , notre dit terroriste se faufile donc entre les ombres et s'insinue dans les WC. Une fois la dedans, il plombe bien tout comme un gros salopard : fissure de la faïence, tremblement de terre et tout le reste.

Puis ( bénéficiant d'une chance insolente, le salaud ! ) il se barre de la pièce et retourne discretos dans son bureau, attendant qu'une victime se profile à l'horizon.

La victime, en l'occurrence MOI, est déjà en chemin. Je me dirige tranquillement vers les toilettes, pousse la première porte, rentre dans le sas de décontamination ( là où on se lave les mains ) et ouvre la deuxième porte...

HORREUR ET SOUFFRANCE ... Passé la première rupture des sinus, je fais volte face pour fuir, mais il est trop tard : QUELQU'UN APPROCHE A SON TOUR , ET AU SON, CE QUELQU'UN PORTE DES TALONS.

Alors il faut quand même savoir un truc, mesdames et mesdemoiselles, c'est qu'il existe un accord tacite entre les représentant de la classe masculine. Quand deux mâles se croisent aux toilettes, ils se lancent un regard qui veut dire " bon j'ai plombé les chiottes mais je sais que toi aussi tu pues du derche ... alors on va faire comme si rien ne s'était passé, et tu ne diras rien à personne ... "

Et c'est ce qui se passe, l'autre mec ne dit rien, rentre à son tour dans les toilettes, et quand il en ressort, ne fais aucune réflection ( ou éventuellement un léger signe de tête pour manifester son admiration à son alter égo si il le re croise ).

Ceci ne s'applique qu'en société, les très bon amis ne se gênant pas pour en parler ouvertement quand ils ne sont pas entourés d'une présence féminine.

BREF, le fait est que si il n'est pas trop honteux de se retrouver nez à nez avec un collègue masculin en sortant des chiottes imprégnée d'une douce odeur de tranchée de 14-18, atterrir face à une femme est inenvisageable

Et ce pour plusieurs raisons qui n'ont aucun rapport avec le respect :

1) FEMMES, vous n'êtes pas liées par cet accord tacite qui unit les hommes entre eux et le bruit que le pauvre garçon, que vous venez de croiser devant les toilettes, pue du cul, sera en train de courir les couloirs avant même qu'il n'ai eu le temps de rejoindre son bureau.

2) Ce deuxième point est étroitement lié au premier. Si le malheureux est découvert, il devient la cible idéale. La moindre odeur, la première tache sur la moquette ( due à un café renversé ) ou toute autre chose pouvant revêtir un caractère sordide ( femmes, vous êtes des hyènes  ! ) lui sera reproché, à lui, car " si il pue un jour, il pue toujours ", même si la victime possède une hygiène irréprochable.

3) Dernier point découlant des deux premiers. Le pauvre homme alourdit du fardeau quotidien de l'infamie se retrouvera peu à peu rejeté et mal aimé et finira licencié et au chômage et ses enfants devront changer de nom.

C'est pourquoi, aucune femme étrangère telles que le sont les collègues de travail ne doit pouvoir mettre un nom sur l'odeur agressive qui peut régner dans les toilettes. JAMAIS.

Du coup, chacun fait comme il peut pour s'arranger chez lui, sauf les fameux terroristes, des fourbes de la pire espèce !

Aussi revenons en à ma situation.

J'arrive dans les chiottes polluées pour faire un innocent petit pipi quand me voilà agressé par les effluves d'un posage de pêche en règle. Ni une ni deux, je fais demi tour mais me voilà confronté à l'approche d'une dangereuse représentante de la gente féminine ( reconnaissable à ce fameux bruit de ses talons ) . Mon sang ne fait qu'un tour : si elle me voit dans le sas de décontamination, elle pensera que j'étais sur le point de me laver les main, et donc que je sors des chiottes et donc que je suis le responsable du carnage.

Alors là ... fuite en avant, je me sacrifie et m'enferme dans le caveau infernal. Si l'intruse tente d'ouvrir la porte, elle saura qu'il y a quelqu'un dans les toilettes, mais elle ne pourra pas savoir qui. Je serai ( momentanément ) sauvé.

A ce moment du récit, il faut quand même savoir que dans la population, quand quelqu'un se retrouve face à la porte fermée des chiottes, il peut avoir plusieurs réactions ...

En fait il y a globalement deux écoles :
Tu te barres et reviens plus tard ( 90% des gens )
Tu reste et tu fais le pieds de grue devant la porte ( les 10% qui restent, des connards quoi ... )

une chance sur 10. Je prie très fort et là .... la poignée s'abaisse, mais les talons trépignent ... ELLE NE S'EN VA PAS, LA SALOPE! ELLE RESTE ET MOI JE SUFFOQUE !

Et voilà comment, à cause d'une pute de terroriste, bien installé au chaud dans son bureau, je me retrouvé pris en otage par les toilettes. Ce sont eux qui me tiennent, je suis assis sur une bombe, et si je sors au mauvais moment, je suis foutu. Obligé d'y rester pendant un temps indéterminé.

A partir de ce moment, le prisonnier n'a que deux solutions.
Le fou sortira, mais le fin stratège plantera la tente et s'apprêtera à subir le siège, envoyant de sinistres malédiction à la gourdasse plantée comme un ficus devant la porte.

L'attente peu durer trèèèèèès longtemps, mais l'ennemi ne peut pas tenir éternellement, car, lui, est pressé de rentrer ( contrairement à moi qui n'ai pas particulièrement hâte de sortir dans ces conditions ) ...

Mais enfin, les talons s'en vont.

Méfiance, la fourbe peut attendre à côté de la photocopieuse...
5 minutes passées, il faut être rapide : je jaillis des toilettes à la vitesse du son et m'enfonce dans le premier bureau à portée de main .... ouf je suis sauvé.

.. mais du coup, avec le stress, j avais toujours pas pissé!

Il fallait donc y retourner ....


Angoisse.

K

1 commentaire:

  1. Oh mince !!! en voyant l'image je m'attendais a ce que en effet il y ai 3 meufs qui t'empeche de sortir !!! ca fini trop bien !!! ;)))

    RépondreSupprimer

 

blogger templates | Make Money Online